Le Coronavirus remercie chaleureusement l’Union Européenne


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  • Un pays, malade de ses excès et de ses contradictions, peut succomber au coronavirus et à toute autre épidémie. C’est ce qui se passe quand on dort la fenêtre ouverte.


    Un pays, malade de ses excès et de ses contradictions, peut succomber au coronavirus et à toute autre épidémie. C'est ce qui se passe quand on dort la fenêtre ouverte.
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    Il est assez rigolo que tout le monde pointe du coté de la Chine face à l’épidémie, avec ses nouvelles explosions, en Europe. L’Italie a été balayé comme un affamé qui tomberait sur une pizza napolitaine. 300 cas en milieu de semaine et qui ont doublé en 3 jours. Le Coronavirus reste un mystère complet pour le moment. La panique, la surmédiatisation, son utilisation à des fins politiques en fait un chaos extrêmement organisé, mais un virus possède une volonté propre même s’il n’a aucun neurone.

    On ignore le moment précis où le coronavirus a décidé de jouer à saute-mouton de l’animal à Sapiens, on ignore l’existence des malades asymptomatiques. C’est à dire des gens qui ont le virus, mais n’ont pas encore les symptomes. Une étude avait balancé cette merde de patients asymptomatiques, mais elle a été rétracté en 48 heures. Comme toujours, les scientifiques actuels, des bureaucrates en blouse blanche, accordent davantage d’attention au buzz et aux subventions qu’ils vont tirer d’une épidémie plutôt que de faire des études sérieuses.

    Et si ces patients asymptomatiques existent, transmettent-ils le virus ? Parce que là, ce serait une merde incroyable. Mais dans toute épidémie, la solution la plus efficace est celle qui a été fait en Chine… dès la découverte des 10 premiers cas. On met tout le monde en quarantaine martiale et une balle dans la nuque pour ceux qui franchissent des lignes. Ce qui est deuxièmement rigolo est que la Chine a contenu l’épidémie, mais le reste du monde, atteint d’une épidémie bien pire, le libre-échangisme, ouvre grand ses bras et le reste au coronavirus.

    Ce qui se passe en Italie est parfaitement résumé par Pier Luigi Lopalco, professeur à l’Institut de Pise : “Il est impossible de faire plus dans un contexte européen, de démocraties, de droits civils“. Intéressant, il faudrait avertir le coronavirus qu’il faut respecter la démocratie, les droits de l’homme et l’Union Européenne !

    Ce n’est pas un manque sanitaire, mais bien une espèce de lâcheté et de cécité dégoulinante qui empêche l’Europe de se battre efficacement contre le coronovirus. Fermez les frontières, les macaques et vous contiendrez le virus. En France, on a des confinements dans les quartiers, dans les régions, mais jamais au niveau national. Comme une passoire qui aurait un grand trou dans sa moitié. On peut filtrer autant qu’on veut, les excréments passeront mordicus.

    La libre circulation des biens et des personnes, mantra parmi les mantras de l’Union Européenne, empêche les pays prétendument développés de faire face à un virus qui reste assez bénin et qui n’est pas si contagieux. De quoi donner la rage à Pasteur ! N’importe quelle tête de linotte saurait qu’on boucle d’abord le pays, ensuite, on confine petit à petit. D’une part, on supprime toutes les arrivées extérieures et on contrôle le déplacement des populations à l’intérieur. Et évidemment, personne ne pointera la vraie cause des nouveaux cas de coronavirus en Italie qui sont les arrivées migratoires.

    Parce que si c’était ces connards de chinetoques, on aurait un nombre homogène de cas dans toute l’Europe, car tous les pays européens ont des liaisons aériennes directes avec Pékin. Ici, cela se concentre dans le Nord de l’Italie qui est aussi la porte d’entrée des migrants. Car la partie du monde la plus risquée pour le coronavirus n’est pas la Chine, mais le Moyen-Orient. Avec 95 cas et 15 morts (officiels), l’Iran possède le taux de mortalité le plus élevé au monde.

    Avec un étouffement économique, orchestrée par ces connards de Yankees, l’Iran va minimiser le nombre de ses cas. Et c’est la même chose aux Etats-Unis où l’administration Trump, plus apte à soigner son image qu’une maladie, minimise également les cas. Ce qui est intéressant est que les USA et l’Union Européenne ont le même virus d’une folie extrême au niveau central et c’est aux parties locales de se débrouiller. Mais à coté des Perses, nous avons la Libye et la Syrie qui ont une centaine de cas chacun (officiel), mais ce sont des zones de conflit.

    Et dans ces derniers, les frontières sont poreuses avec un déplacement constant de la population. Après une guerre occidentale en Syrie pendant 6 ans pour détruire le pays, on ne peut pas demander aux autorités syriennes d’être prêtes pour le virus d’un chauve-souris. La bien-séance et la fils de puterie a des limites. Et la Libye, merci à BHL, est dirigée par des Seigneurs de guerre. Ce sont les migrants de ces pays qui frappent et entrent à la porte de l’Italie. Et comme le reste de l’Europe est dictée par la libre circulation des personnes, la France comme le reste sont cuits.

    Et non seulement, vous allez être malade, mais vous allez aussi payer le max. Car ce cher Bill Gates nous dit qu’il faut que les gouvernements financent massivement Big Pharma pour qu’ils puissent délivrer les médicaments dans les pays pauvres… en sachant qu’il n’y a pas actuellement de traitement contre ce virus, mais ce n’est pas grave, il faut passer à la caisse, les contribuables du monde entier. Le texte de Gates est d’une confondante absurdité avec des blabla, des blibli et des bloblo alors qu’il suffirait de prendre quelques centaines de milliard de dollars dans 12000 milliards qui flottent comme des papillons dans la haute finance… chaque jour pour venir à bout du Coronavirus, de la peste, du paludisme et même de l’Ebola.

    Mais non non, notre cher Bill Gates insiste bien que c’est au public et non au secteur privé de passer à la caisse. Humanitaire à la Kouchner et néolibéral comme Friedman, la pire des combinaisons comme le pet d’un teckel avec la culotte d’une femelle mal sur soi !

    Le coronavirus, comme toute épidémie avant lui, montre les fissures béantes d’un système qui ne fonctionne décidément pas quel que soit l’angle par lequel on le prend.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur web depuis 2009 et webmestre depuis 2011. Je suis également un blogueur dans la vulgarisation scientifique et la culture.

    Je m'intéresse à tous les sujets comme la politique, la culture, la géopolitique, l'économie ou la technologie. Toute information permettant d'éclairer mon esprit et donc, le vôtre, dans un monde obscur et à la dérive. Je suis l'auteur de deux livres "Le Basilic de Roko" et "Le Déclin".

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