Covid-19 et femmes battues, turlututu !


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  • La violence conjugale et l’alcoolisme ont explosé pendant le confinement. Et pendant que les donzelles sans cervelle hurlent à la masculinité toxique, c’est ce qui arrive quand vous avez une société occidentale fondamentalement schizophrène.


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    Horreur et damnation ! Enfermez les gens contre leur gré et ils commencent à se donner des tatanes bien charmantes entre congénères respectables. Faisant la une des journaux et le paillasson des crieuses sur la voie canivesque, la violence conjugale, infantile et l’alcoolisme ont enregistré des records en France pendant les 3 première semaines du coronavirus. Aux USA, la consommation d’alcool et d’opiacés remplissent les caisses et vident le reste, c’est du jamais vu vocifèrent les professionnels de la profession.

    Donzelles et crieuses, réunies dans une espèce de tintamarre sur fond d’oiseau bleu, hurlent à la masculinité toxique et à la violence fondamentale des hommes. Faudrait-il leur rappeler que la violence conjugale reste l’une des principales causes de mortalité en France après les maladies ? Cette violence n’a jamais cessé, elle n’a jamais baissé, elle a disparue des radars, car on l’a étouffé dans le goudron de la monotonie et des vies parallèles, non de Plutarque, mais celle du néolibéralisme.

    Etrange bête que le féminisme soit si schizophrène qu’elle ait chanté à tue-tête les vertus du néolibéralisme féroce et sauvage. Libérez-vous, émancipez, faites une carrière, jetez la famille à la poubelle pour vous enchainer à l’esclavagisme moderne. Devenez fièrement des caissières et des serveuses et vous aurez glorifié le féminisme ! Et elles l’ont fait, sans doute pour échapper à une famille emmerdante à souhait, mais aussi sous la pression sociale. Une femme au foyer (ou homme), gardant des enfants et construisant une structure familiale, voilà le summum de la ringardise par les années modernes de la libération sans frontière et surtout, sans aucune âme.

    Christian Combaz a parfaitement analysé ce qui s’est passé. Depuis 40 ans, on a séparé l’homme et la femme en deux races différentes. L’homme travaillant sans relâche, la femme travaillant sans relâche, les mioches regardant Cartoon Network en boucle, sur fond de publicités de paradis sucrées et bien salées pour la facture parentale. Le féminisme et le néolibéralisme ont transformé la planète entière en une place marchande, vendant tout, corps et âmes, avec une carte de fidélité de monoprix. Le néolibéralisme a engendré des bêtes immondes comme le féminisme et le communautarisme et tous les vertus rances du progressisme dans le seul but de compartimenter les couches de la société, mais surtout de détruire la structure familiale, en des cases bien rangées, qu’on peut détruire, vendre et négocier à volonté.

    Pendant 40 ans, ça a duré. Le résultat a été une vie parallèle pour chaque membre, démembré par la société de consommation de masse et du spectacle. Des vêtements pour chacun, des films pour chacun, des produits de beauté pour chacun, des voitures pour chacun. Le féminisme et le néolibéralisme a chanté que les couples duraient plus longtemps que dans le passé. Normal, baltringues faisandés, ils ne se parlent pas, la violence est muette. Pas de proximité, pas de bagarre ! Tout le monde est content, surtout les marchands du temple.

    Et voilà qu’arrive ce confinement mal venu. Et tout d’un coup, vous ressoudez artificiellement les couples qui ont été séparés par la société pendant des décennies. La fusion, cela ne marche que dans Dragon Ball Z et encore, ça se casse la gueule après quelques minutes. Donc, comment espérer que des gens, qui appartiennent désormais à des races différentes par leurs vies parallèles, puissent former une famille aimante et heureuse, bravant la tempête dans la petite maison dans la prairie et espérer qu’ils puissent devenir des fans inconditionnels de l’amour du prochain et d’aimez-vous et multipliez-vous.

    Cette crise qui sera temporaire, a révélé toute la schizophrénie sociétale de l’Occident. En broyant les valeurs classiques, sans tomber dans la nostalgie d’antan, mais en ne proposant aucune alternative pour la structure familiale, en la remplaçant uniquement par des consommateurs avertis, alors on fait semblant de s’étonner quand on a créé des monstres qui n’attendent que le moment d’être enfermé pour exprimer leurs rages. Ajoutez à cela la pauvreté et la misère qui s’accumulent sur les âmes, empêchant de dormir, torturant les esprits sur comment va-t-on faire pour la semaine prochaine.

    Ce n’est donc pas étonnant que la sortie du confinement soit aussi accélérée et mise en route, comme une Formule 1 qu’on force à repartir en oubliant les roues au stand. Il faut que ça reparte, pour cacher les failles béantes et la destruction de la race humaine par un système marchand qui n’a plus rien d’une théorie économique, mais plutôt d’un Moloch qui avale tout et qui n’excrète plus que des déjections humaines. Des loques vidées de toute substance.

    A chaque semaine, l’occident, écartelé par ses démons, fait s’effondrer des pans entiers de son visage et je regarde effaré à l’intérieur de ces trous, des choses grouillantes, noires et gangrenées par la pourriture la plus vile et des instincts aussi bas que des animaux en rut et enragés.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur web depuis 2009 et webmestre depuis 2011. Je suis également un blogueur dans la vulgarisation scientifique et la culture.

    Je m'intéresse à tous les sujets comme la politique, la culture, la géopolitique, l'économie ou la technologie. Toute information permettant d'éclairer mon esprit et donc, le vôtre, dans un monde obscur et à la dérive. Je suis l'auteur de deux livres "Le Basilic de Roko" et "Le Déclin".

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