Madagascar, Banque mondiale et vaccin : Un cadeau empoisonné
100 millions de dollars pour les vaccins à Madagascar. On se demande ce qu’il y a dans un tel cadeau.

Au milieu d’un remake de JFK à Dallas, le gouvernement malgache a finalement obtenu un accord de financement de la Banque Mondiale de plus 400 millions de dollars pour les différents projets de développement. A grands coups d’annonce, le président et son gouvernement se sont félicité parce que cela fait des mois que ça traine.
Même si on se peut poser la question, en 2021, de la nécessité de passer par la Banque Mondiale pour développer un pays. Le nombre de pays qui ont pu effectivement se développer grâce à la Banque Mondiale est de 200 x 0. Les différentes injonctions de la Banque Mondiale en échange des aides, ont toujours favorisé le libre-échange et donc, la destruction de l’Etat et des services publics et toujours plus de prédations par des entreprises étrangères.
L’exemple asiatique nous montre une autre voie à suivre et Madagascar ne l’a pas suivi. Elle risque de le payer dans les années à venir. Dans cette tranche de financement, 100 millions de dollars, qui sont un don, seront destinés pour acheter des vaccins. Et là tout de suite, les sourcils se lèvent bien haut dans le ciel, car pourquoi vacciner une population alors que l’épidémie est terminée. On a moins de 20 cas par jour sur une population de 25 millions.
De plus, l’accent est uniquement porté sur la vaccination et non sur les autres aspects de la santé. L’achat de bouteilles d’oxygène, d’ambulance, de traitements, mais aussi d’augmenter les salaires du personnel soignant. Le président malgache, réticent au début d’année sur les vaccins, a fait un virage à 180 degrés.
Sans doute qu’on lui a fait comprendre que s’il n’appliquait pas le “programme” international, alors il pourrait toujours se brosser pour avoir les aides internationales. Cela explique le revirement soudain en mars/avril 2021 au milieu d’une épidémie du variant sud-africain et 2 semaines plus tard, les premières doses du vaccin Astrazeneca arrivait dans le pays.
En aout, d’autres vaccins vont venir et cette fois, ce sera le Janssen de Johnson et Johnson qui compte les fameux caillots sanguins dans ses effets secondaires rares. C’est intéressant comme coincidence puisque cette entreprise pharmaceutique a un accord avec la Banque Mondiale pour vacciner tous les pays pauvres. Dans l’accord, le gouvernement malgache s’est engagé à vacciner 5 millions de personnes, soit 20 % de la population. C’est impossible de le faire sans passer par une obligation vaccinale.
Et s’il passe par une obligation, alors cela reviendra à renier toute sa communication jusqu’à présent. Car dans les campagnes de vaccination, on insiste que la vaccination est libre. Certains estiment qu’on pourrait soudainement voir une hausse magique des cas dans les semaines à venir, pour justifier cette vaccination. En même temps, c’est ce qu’ils ont fait la dernière fois. Mais ce serait étonnant que la population accepte de bon coeur.
Après, on peut faire le coup du dangereux variant indien qui va tous nous tuer, même si sa mortalité est insignifiante. Ce ne serait pas étonnant de voir un découplage entre le nombre de cas et celui des morts parce c’est ce qu’ils ont fait en France, en Angleterre et en Israel.
Les liens entre la Banque Mondiale et Big Pharma sont aussi denses que des Dreadlocks, car comme cette organisation est la principale financière des programmes de santé des pays pauvres, c’est une cible de prédilection pour le lobby de Big Pharma. On retrouve tous les grands noms, honnis par certains, comme la Fondation Gate, Gavi, etc.
Pour le président, la priorité est de construire les grandes infrastructures qui font partie de son IEM (Initiative pour l’Emergence de Madagascar). Et s’il doit accepter ce cadeau empoisonné, alors ainsi soit-il. Mais c’est un risque à prendre s’il y a des effets secondaires qui apparaissent chez les vaccinés dans les prochaines années.
Car personne ne voudra payer les pots cassés. Quand on voit que Johnson et Johnson vient de signer un accord à l’amiable de 26 milliards de dollars pour sa responsabilité pour la crise des opiacés aux Etats-Unis, on se demande comment peut-on faire confiance à une crapule pareille.
Dans cette vaccination sans frontières, il ne faut pas non plus y avoir un plan maléfique pour stériliser ou tuer une population. L’explication la plus simple est juste le fric. L’intelligence d’un cadre de Big Pharma ne dépasse pas 3 mois pour savoir combien d’argent il a gagné ou perdu. Ils ont trouvé une occasion en diamant de s’enrichir tout en évitant toutes les responsabilités possibles, personne ne refuserait une telle aubaine pour vendre autant de merdes que possible en très peu de temps.
En résumé, c’est une bonne chose qu’on ait ce financement, mais il est rare que les pactes avec les diables se passent bien.