Saison des litchis à Madagascar


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    A chaque saison de pluie, c’est aussi celle des litchis. Je ne connais pas de fruit plus délicieux. Et je suis assez content qu’ils débarquent rapidement au marché en plus d’en exporter. Parce que certaines années, on exportait toute notre production et on n’avait rien pour nous.

    Le litchi est le meilleur quand on le consomme cru, il est tellement sucré qu’il est inutile de le salir avec des recettes. De plus, que ce soit des confitures, des compotes ou même des recette salés, il peut devenir rapidement écoeurant dans une préparation. A la limite, le jus de litchi pur est plus rafraichissant que n’importe quoi, mais bonne chance pour peler individuellement la chair d’un kilo de litchi !

    Le litchi possède de nombreux bienfaits comme du potassium et de la vitamine C, mais un effet moins connu est son effet narcotique. Mangez quelques grappes de litchis et vous dormirez d’un sommeil très réparateur. Si ce gouvernement n’était pas rempli par des teubés, il lancerait la recherche pour créer des produits de bien-être ou de parapharmacie à base de litchi.

    Comme c’est un fruit d’une saisonnalité express (il ne dure que de novembre jusqu’à fin décembre), ce serait un moyen de pérenniser le fruit et créer de la valeur ajoutée en lançant de nouvelles industries au passage. Chaque ressource peut donner une industrie, c’est juste qu’on ne réfléchit pas assez. Par exemple, nous avons une bonne production de manioc et cela nous permettrait d’avoir une filière de farine de manioc (il y en a déjà, mais c’est à des petites échelles), on produit aussi le fruit du pain et j’ai déjà vu des artisans proposer des produits à base de ce machin (très cher quand même pour le moment).

    On doit pouvoir développer le litchi en sachant que le litchi de Madagascar est unique au monde par sa saveur et sa qualité. Donc, pendant les fêtes et la saison, profitez-en. Un kilo ne négocie déjà entre 1000 et 2000 ariary.

    Madagascar : Entre crises perpétuelles et espoirs sans lendemain

    Si dans les cartes postales, Madagascar possède une image idyllique, faisant baver les occidentaux qui respirent de la brique à longueur de journée, la réalité est toute autre. Pauvreté, misère, famine, corruption, népotisme, autant de mots qui sont coupables des maux malgaches.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur web depuis 2009 et webmestre depuis 2011. Je suis également un blogueur dans la vulgarisation scientifique et la culture.

    Je m'intéresse à tous les sujets comme la politique, la culture, la géopolitique, l'économie ou la technologie. Toute information permettant d'éclairer mon esprit et donc, le vôtre, dans un monde obscur et à la dérive. Je suis l'auteur de deux livres "Le Basilic de Roko" et "Le Déclin".

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