Rédaction web et IA : comment s’en servir sans se laisser dépasser ?

L’intelligence artificielle (IA) est une technologie qui permet aux machines de simuler les capacités cognitives humaines, comme le raisonnement, l’apprentissage, la compréhension ou la génération du langage naturel. Appliquée à la rédaction web, l’IA se présente comme un outil précieux pour assister le rédacteur dans son travail et lui faire gagner du temps, de la qualité et de la créativité.

Mais comment utiliser l’IA sans se laisser dépasser par elle ? Comment garder son identité et sa valeur ajoutée de rédacteur web face à une machine qui peut produire du contenu à une vitesse et une échelle inégalées ? Voici quelques pistes pour tirer le meilleur parti de l’IA tout en restant maître de son contenu.

L’IA, une aide à la rédaction, pas une substitution

L’IA n’est pas là pour remplacer le rédacteur web, mais pour l’aider à optimiser son travail. En effet, l’IA ne peut pas se substituer à la créativité, à l’empathie, à l’humour ou à la sensibilité du rédacteur, qui sont des qualités essentielles pour capter l’attention et fidéliser le lecteur.

L’IA ne peut pas non plus garantir la fiabilité, la pertinence ou l’originalité des informations qu’elle utilise ou qu’elle génère, ce qui nécessite une vérification et une validation humaine. L’IA est donc un outil complémentaire, qui permet au rédacteur web de gagner du temps sur des tâches répétitives, fastidieuses ou complexes, comme :

• La recherche des mots-clés : cet outil se base sur la puissance des algorithmes de l’IA pour constituer un corpus holistique de mots clés (principaux et secondaires) les plus populaires et plus rentables (en termes de trafic). Avec ces expressions, le rédacteur SEO peut créer une copie percutante qui assure d’obtenir des positions optimales sur les moteurs de recherche.
• La correction automatique : cet outil permet de détecter et de corriger les fautes d’orthographe, de grammaire, de syntaxe ou de ponctuation, ainsi que les erreurs de cohérence ou de lisibilité. Il peut aussi proposer des synonymes, des reformulations ou des améliorations stylistiques pour rendre le texte plus fluide et plus agréable à lire.
• La génération automatique de texte : cet outil utilise le traitement du langage naturel (NLP) pour produire du contenu à partir d’un mot-clé, d’un titre, d’un plan ou d’une consigne. Il peut aussi suggérer des idées de sujets, des accroches, des introductions, des conclusions ou des titres. Il peut également résumer, paraphraser ou traduire un texte existant.
• La création automatique d’images : cet outil utilise le deep learning pour créer des images à partir d’un texte, d’un croquis ou d’une photo. Il peut aussi modifier, améliorer ou personnaliser des images existantes. Il peut également générer des graphiques, des infographies ou des illustrations pour enrichir le contenu visuel du texte.

L’IA, un levier de productivité et de créativité

L’utilisation de l’IA permet au rédacteur web d’accroître sa productivité et sa créativité. En effet, en déléguant certaines tâches à la machine, le rédacteur web peut se concentrer sur sa valeur ajoutée : la narration, les émotions, la persuasion.

Il peut aussi explorer des sujets qu’il n’aurait pas pu traiter autrement, grâce à l’accès facilité à des sources d’information variées et pertinentes. Il peut également écrire des articles plus longs, plus riches et plus diversifiés, grâce à l’aide apportée par la machine pour structurer, enrichir et optimiser son contenu. L’IA permet donc au rédacteur web de se dépasser et de proposer un contenu de qualité supérieure à son client.

Mon témoignage de création de contenu avec l’IA

Pour illustrer les avantages de l’IA pour la rédaction web, voici comment j’utilise depuis l’arrivée de ChatGPT, mais aussi de Bard et de Bing Chat. Je suis rédacteur web depuis 12 ans et je travaille pour des clients dans des domaines variés, comme le tourisme, la santé, le marketing ou l’éducation. J’ai commencé à utiliser l’IA il y a un an, quand j’ai découvert ChatGPT, une IA qui peut générer du texte à partir d’une consigne.

J’ai été bluffé par la qualité et la rapidité du contenu produit par l’IA, qui m’a permis de gagner du temps sur la recherche, la rédaction et la correction de mes articles. J’ai ensuite testé d’autres outils basés sur l’IA, comme Bard, qui permet de créer des images à partir d’un texte, ou Bing Chat, qui permet de discuter avec une IA qui peut répondre à des questions ou donner des conseils.

Grâce à ces outils, j’ai pu améliorer la qualité et la diversité de mes contenus. Je peux traiter des sujets que je ne maîtrise pas forcément, en m’appuyant sur les sources d’information fournies par l’IA. Je peux aussi écrire des articles plus longs et plus complets, en utilisant les mots-clés, les plans ou les idées suggérés par l’IA. Je peux également enrichir mes articles avec des images originales et personnalisées, créées par l’IA à partir de mes textes.

Mais cela ne veut pas dire que je suis devenu plus fainéant ou que je me contente de copier-coller le contenu généré par l’IA. Au contraire, je vérifie toujours les informations, les sources et la qualité du texte produit par l’IA, car elle n’est pas toujours fiable ou pertinente. Je révise aussi le style, le ton et la structure du texte pour qu’il corresponde à ma personnalité et à celle de mon client. Je garde donc le contrôle sur mon contenu et je reste le seul responsable de sa qualité.

L’IA est donc pour moi un outil précieux, qui me permet de gagner en productivité et en créativité. Mais cela ne change pas le fait que je passe toujours autant de temps à écrire mes articles. Car d’une part, mes articles sont beaucoup plus fournis, l’IA me permet de traiter des sujets que je n’aurais pas pu traiter autrement.

De plus, je peux écrire des articles plus longs, plus riches, car l’IA supprime la peine d’écrire pendant des heures. Cela augmente ma productivité et contrairement à l’adage où quantité est égale à médiocrité, ce paradigme change avec l’IA. Si en temps normal, je pouvais écrire 2 articles par jour sans IA.

Avec cette dernière, je peux faire peut-être 3 ou 4 articles, mais ils seront beaucoup plus longs, beaucoup plus denses et les IA d’images permettent aussi d’enrichir l’article. De ce fait, mon client bénéficie d’un contenu plus qualitatif. Mais je passe toujours du temps sur ce contenu et je dois donc facturer mes heures de travail, c’est juste que j’utilise l’IA comme un outil.

Les tarifs de la rédaction web augmentés de l’IA