Articles sponsorisés : Pourquoi PRNEWS et Ereferer sont mes plateformes préférées ?


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  • Parmi la pléthore de plateformes d’articles sponsorisées qui pullulent sur le marché, PRNEWS et Ereferer sont mes choix de prédilection, car ils proposent des commandes régulières et les paiements sont sans chichis.


    Parmi la pléthore de plateformes d'articles sponsorisées qui pullulent sur le marché, PRNEWS et Ereferer sont mes choix de prédilection, car ils proposent des commandes régulières et les paiements sont sans chichis.
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    Les liens ou les articles sponsorisés font partie des monétisation d’un blog. De toutes façons, maintenant qu’Adsense ne rapporte quasiment plus rien et que Google semble s’en foutre, il faut bien trouver d’autres alternatives. Et contrairement à ce qu’on pense, Google n’interdit pas les articles sponsorisés, mais juste qu’il faut les marquer comme tel. Le problème est qu’aujourd’hui, 100 % des articles sponsorisés demandent un lien en Do Follow ce qui est déconseillé par Google, car les clients veulent le link juice et non plus de la visibilité.

    Pour la visibilité, ils préfèrent des instagrammeuses/tiktokeuses siliconnées qui leur apporteront 0 % de visibilité, mais c’est leur pognon après tout. S’ils veulent le jeter par la fenêtre… Ce qui fait que vous avez toujours un secteur entier sur les articles sponsorisés et vous avez deux méthodes. Soit, on vous contacte directement et généralement, soit, c’est des escrocs, des spammeurs ou des mecs, vivant en Inde qui vont vous demander 5 dollars pour un article sur un site ayant un DA de 40… soit, vous passez par des plateformes comme RocketLinks ou autre.

    Et au fil des années, il y a des dizaines de plateformes d’articles sponsorisés qui apparaissent et disparaissent. Vous en avez en France, mais vous en avez aussi une chiée en Espagne et en Europe de l’est. Les indiens commencent aussi à créer des plateformes, mais comme je l’ai dit, les prix puent la merde.

    La triste vérité sur les prix des articles sponsorisés

    Quand on demande les meilleures plateformes d’articles sponsorisés, on va citer RocketLinks, Get Influence, Semjuice, etc. mais en fait, ce n’est plus du tout les Top 1. Moi, je suis inscrit sur Rockets Links et j’ai eu 2 commandes ces deux dernières années ! Et c’est le problème, car il y a plein de plateformes d’articles sponsorisés, mais elles sont vides comme la tête d’une instagrammeuse. Ils n’ont pas de pool de clients ou ces derniers privilégient les réseaux sociaux plutôt que les blogs. Donc, vos sites sont inscrits depuis des années et même si vous baissez vos prix, vous n’aurez plus de commandes, car il n’y a plus personne dans ce secteur du coté des clients.

    Et sur les prix, il faut dire les choses telles qu’elles sont. Si vous pensez que vous pouvez gagner 150 euros pour un article, même sur un site ayant un DA élevé (supérieur à 40 par exemple), alors vous avez raté les 4 dernières années sur l’évolution des prix. Mon site le plus cher et inscrit dans Google News propose des articles sponsorisés pour 40 euros et les clients ne se bousculent pas ! Oubliez les délires et les fantasmes de gagner des centaines d’euros pour des sponsos sur des blogs. Parce que d’une part, les clients n’achètent plus de la visibilité, car cette dernière, ils pensent l’avoir sur les réseaux sociaux et surtout, il y une dilution des budgets entre tous les canaux disponibles.

    Parmi la pléthore de plateformes d'articles sponsorisées qui pullulent sur le marché, PRNEWS et Ereferer sont mes choix de prédilection, car ils proposent des commandes régulières et les paiements sont sans chichis.

    C’est à dire que quand vous travaillez dans la pub, vous devez diviser votre budget entre Facebook, Linkedin, Tik Tok et Youtube. Et donc, il ne restera rien pour les blogs. Les seuls clients que vous aurez sont ceux qui veulent des liens pour booster leur site. Mais Google n’aime pas trop ça, donc, réfléchissez bien avant d’y aller.

    La moyenne des prix en 2023 et au delà se situe de 10 à 20 euros, une somme à calibrer selon vos sites. Evidemment, si vous vous appelez BFMTV, Le Point, La Tribune, alors vous pouvez espérer des centaines d’euros pour un article sponsorisé, mais si vous avez des petits sites et blogs, n’espérez pas aller au dessus des 25 dans le meilleur des cas. Certains ont argué que ce sont les plateformes qui ont cassé les prix et qu’il faut privilégier le contact direct, mais en fait non, c’est la réalité des tarifs.

    Et le contact direct, j’ai déjà mentionné des métèques qui se proposent 5 balles pour une sponso dans un DA de 40… Maintenant qu’on a déblayé les tarifs et les plateformes qui sont bonnes, mais qui te rapportent aucun client, on va parler de PRNEWS et d’Ereferer qui sont ceux que j’utilise régulièrement, car ce sont les seuls qui me rapportent encore des commandes.

    PRNEWS

    Je ne sais même plus comment j’ai atterri sur PRNEWS. Je pense que c’est un de leur “Outreach Specialist” (oh ! oui, tu les connais, ces putain d’escroc avec un titre à la mord-moi le noeud) qui m’a contacté et j’ai inscrit mon site avec les mains dans les poches. Cela doit faire 2 ou 3 ans maintenant et quand je les ai inscrit, j’ai mis des tarifs de l’époque, donc, assez élevés. Autour de 60 à 100 euros selon les sites.

    Et honnêtement, je recevais parfois des commandes. Ce n’était pas clairement la panacée, mais au moins, il y avait des commandes qui tombaient de temps en temps. Même si c’était occasionnel, le fait que mes prix étaient élevés, me permettaient de m’en sortir. Cela s’est cassé la gueule après février 2022… car une grande partie de PRNEWS est ukrainien ! Autant dire qu’il est difficile de prospérer dans les articles sponsorisés quand vous recevez des Kinjals dans la gueule !

    Aujourd’hui, l’entreprise est basée en Estonie, mais la guerre leur a fait perdre une grande partie de leur marché et donc, de clients potentiels. Pourtant, PRNEWS est une plateforme très performante, notamment sur les délais de paiement. C’est quasiment instantanément et ils n’ont pas de seuil de paiement, contrairement à d’autres plateformes. C’est à dire que même si vous avez 10 euros sur votre compte, vous pouvez déclencher un paiement en envoyant une facture et ils vous paieront quasiment le jour même. Dans mon cas, je suis payé par virement bancaire, mais j’ignore si d’autres modes sont acceptés.

    Il m’est arrivé de recevoir une commande, de la traiter dans la matinée, qu’elle soit validée en 2 ou 3 heures et quand je déclenche mon paiement par exemple à midi, je suis payé le soir. Honnêtement, PRNEWS est absolument parfait sur les paiements et les délais de traitement. Ils méritent d’être mieux connus. Evidemment, leur clientèle est plutôt d’Europe de l’Est et si vous avez des sites anglophones, cela peut être un bon deal pour se faire des sous.

    C’est également eux qui m’ont appris la réalité des prix des articles sponsorisés en 2023. Début d’année, ils ont refait une vérification de mes prix pour une validation et je leur ai demandé si mes prix correspondaient aux normes du marché. Même dans le mail de réponse, je sentais un ricanement de dépit en mode : “Ce mec a vécu dans une grotte pendant les 5 dernières années pour oser demander 60 euros pour un article sponso !“.

    Car tout le reste du secteur, qui ne fait pas jamais de recherches et qui continue à pomper le même contenu rabougri depuis des années, va vous dire que c’est naturel de demander 500 balles à un client pour un article sur son blog ayant un DA de 20… Donc, si vous êtes débutant, allez visiter PRNEWS, ça vaut le coup. Le processus pour inscrire son site est un peu chiant, car ils utilisent une interface à base de Typeform, mais sinon, ça fait le taff.

    Ereferer

    Alors évidemment, si vous êtes en France, Ereferer vous viendra tout de suite à l’esprit. En fait, là encore, j’ignore si je m’étais inscrit volontairement ou c’est quelqu’un qui m’avait contacté. En fait, je pense qu’on m’avait inscrit et que c’était à l’époque où je croyais aux prix élevés des sponsos.

    Car Ereferer, quand vous inscrivez votre site, va vous proposer automatiquement une fourchette de prix et quand je les ai vu, j’ai halluciné par des tarifs très, mais très bas. Donc, je me suis inscrit, mais j’avais mis des prix beaucoup trop élevés pour la plateforme. Car Ereferer a fait le choix de proposer les prix les plus bas du secteur. Et donc, une fois que vous acceptez la réalité des tarifs, vous aurez des clients assez régulièrement.

    En fait, il y a deux conseils à suivre pour bien réussir sur Ereferer. Car la plateforme possède des milliers de sites dans sa base de donnée. Et je parlais de BFMTV ou du Point, c’était pas des blagues, car si vous avez le budget, vous pouvez avoir des articles sponsos sur ces sites (c’est autour de 3000 balles pur BFM). Donc, le premier conseil est que votre prix doit être légèrement inférieur à celui qui est proposé par la plateforme. De toutes façons, pour des sites ayant un DA inférieur à 25, le prix max sera de 10 balles pour un article sponsorisé. Oui, c’est quasiment de la manche 2.0, mais c’est comme ça. Blamez les instagrammeuses !

    Parmi la pléthore de plateformes d'articles sponsorisées qui pullulent sur le marché, PRNEWS et Ereferer sont mes choix de prédilection, car ils proposent des commandes régulières et les paiements sont sans chichis.

    Donc pour ce prix de 10 euros max, mettez 8 ou 9 euros, car n’oubliez pas, vous avez affaire à des clients tout autant fauchés que vous, qui veulent booster des petits sites. Vous n’avez pas affaire à de grands géants du web.

    Et le second conseil est d’installer son plugin WordPress. C’est lorsque je l’ai installé que j’ai commencé à recevoir beaucoup plus de commandes. Ce plugin va analyser votre site et proposer des liens dans vos articles existants. Pour les clients, c’est une aubaine, car ils bénéficient d’articles déjà indexés et positionnés et vous, ça vous fait un petit revenu en plus. Attention, les liens dans les contenus existants sont encore moins chers que les articles sponsorisés et c’est normal. Donc, pour mes sites sites, je propose des liens pour 5 à 8 euros en sachant qu’Ereferer prend une commission de 10 %.

    Oui, c’est des centimes glanés ici et là, mais Ereferer est assez connu des links builders, donc, vous aurez beaucoup plus de commandes. Et au fil du temps, vous arriverez à gagner quelques sous. Bien sûr, vous pouvez végéter sur RocketLinks ou Semjuice et espérer qu’un client miracle vous propose les 150 euros que vous demandez pour un article sponso, mais vous risquez d’attendre longtemps !

    Ereferer nécessite un seuil de paiement de 100 euros pour déclencher le paiement. Et vous pouvez vous faire payer par Paypal, virement bancaire ou convertir vos fonds pour des crédits pour Getexpi qui est une plateforme annexe d’Ereferer pour acheter des noms de domaine expirés, mais qui sont bien positionés et avec un certain DA. Si vous choisissez le virement bancaire, Ereferer prend 15 % de commission ce qui pique pas mal pour moi, qui ne peut pas utiliser Paypal. Et le virement mettra 3 à 5 jours.

    Ce seuil de paiement de 100 euros, vous le trouvez sur la plupart des plateformes d’articles sponsorisés. Et il n’est plus pertinent. Car c’était jouable à une époque où les sponsos rapportaient entre 60 et 100 balles et donc, en une ou deux commandes, vous pouviez toucher le fric. Là, avec des articles sponsorisés à 10 ou 20 balles, vous devez cravacher pas mal pour atteindre le seuil de paiement. Et Ereferer n’autorise qu’un paiement par mois (sensible à la date). C’est à dire que si vous avez déclenché un paiement le 20 du mois actuel, il faudra attendre le 21 du mois suivant pour déclencher un nouveau paiement même si vous avez déjà atteint le seuil entre-temps.

    Ereferer tourne comme une horloge quand c’est bien configuré. Surtout son plugin, car en plus des liens dans les contenus existants, il permet aussi aux clients de publier directement sur votre site et donc, cela vous évite de le faire manuellement. De temps en temps, il faut quand même le faire à cause d’un bug, mais cela peut être utile quand on est absent. Quand on reçoit une commande, on a 14 jours pour la finaliser.

    Cependant, il y a parfois des couacs. Un de mes paiements a été rejeté et je n’ai pas été notifié. Il a fallu que j’aille par hasard dans l’historique des paiements pour voir le rejet. Une des commandes avait un problème ce qui fait que le montant de la facture était incorrect. Ça été résolu, car vous pouvez contacter rapidement la plateforme et on va vous répondre généralement dans la journée.

    Ce que j’apprécie avec ces deux plateformes est la rapidité du traitement, surtout le paiement quasi instantané de PRNEWS qui est unique dans son genre. Ereferer qui propose une approche souple et qui a réussi à agréger énormément de sites et de clients de divers profils. Le paiement est rapide, mais le seuil de paiement est beaucoup trop important à mon sens par rapport à la réalité des prix des articles sponsorisés sur les blogs.

    Qu’en est-il finalement des autres plateformes comme Rocket Links, Semjuice, etc ? Je pense qu’elles n’ont pas vu le virage qui est arrivé à toute vitesse. De plus, leurs procédures de paiement et de validation sont très longues, archaiques et propre à de grandes entreprises. Alors que ce secteur doit être souple et s’adapter à un marché mondial.

    Par exemple, NextLevel est aussi apprécié par certains, mais les éditeurs doivent être obligatoirement domiciliés en France pour délivrer des factures. Cela limite leur portée et encore, il ne se passe pas un mois sans que je ne sois pas contacté par des plateformes d’articles sponsorisés en Europe de l’Est ou en Espagne. Et petit à petit, ils vont gober tout sur leur passage. PRNEWS en est déjà un exemple.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur web depuis 2009 et webmestre depuis 2011. Je suis également un blogueur dans la vulgarisation scientifique et la culture.

    Je m'intéresse à tous les sujets comme la politique, la culture, la géopolitique, l'économie ou la technologie. Toute information permettant d'éclairer mon esprit et donc, le vôtre, dans un monde obscur et à la dérive. Je suis l'auteur de deux livres "Le Basilic de Roko" et "Le Déclin".

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