Les Connects sur Upwork : Piège à Gogo et Pompe à Fric


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  • Le système de Connects sur Upwork permet surtout à la plateforme de s’engraisser sur le dos des freelancers.


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    Dire que j’ai commencé sur Odesk il y a plus de 8 ans et quand on voit ce qu’Upwork est devenu après sa fusion avec Elance. Upwork nécessite maintenant des Connects pour postuler à des offres. Mais tout le concept est une vraie arnaque, car déjà, Upwork vous donne gratuitement 10 connects par mois, mais la moindre offre vous demandera 12 à 16 connects si elle est un peu sérieuse. Et surtout, si l’offre ne se concrétise pas, par un contact du client ou autre, alors vous les perdez.

    Ainsi, j’avais plus de 200 connects et j’ai postulé à de nombreuses offres, mais il ne s’est jamais rien concrétisé. Avec les 10 connects mensuels, vous ne pourrez postuler qu’à des offres d’esclave, juste pour essayer de monter vos connects. Oui, la solution est de les acheter, ça commence 10 connects pour 1,50 dollars pour arriver jusqu’à 300 connects pour 45 dollars.

    Et si vous ajoutez que la majorité des tarifs des freelances dans mon domaine, rédaction, traduction, est proche de l’esclavagisme pur et simple, alors votre travail dur et pénible, payés des clopinettes, ne vous rapportera que pour acheter d’autres connects. C’est ce qui se passe quand une plateforme a le monopole du freelancing en ayant décapité tous les autres concurrents. Sans oublier la quantité monstrueuse d’escrocs et de spammeurs sur Upwork, c’est juste insane ! C’est pourquoi vous allez perdre bêtement vos connects en postulant inutilement à des offres de parasites.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur web depuis 2009 et webmestre depuis 2011. Je suis également un blogueur dans la vulgarisation scientifique et la culture.

    Je m'intéresse à tous les sujets comme la politique, la culture, la géopolitique, l'économie ou la technologie. Toute information permettant d'éclairer mon esprit et donc, le vôtre, dans un monde obscur et à la dérive. Je suis l'auteur de deux livres "Le Basilic de Roko" et "Le Déclin".

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