L’industrie laitière à Madagascar, le trou noir absolu


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    Sur les produits laitiers fabriqués à Madagascar, on est dans un trou noir absolu. On peut prendre l’exemple du beurre où les produits importés, de véritables merdes sont déversés dans nos rayons. J’ai pris le moins cher, le paquet de 200g à 3000 ar et la liste des ingrédients fait froid dans le dos ! Ce n’est même pas du vrai beurre, mais des huiles végétaux combinés à des produits chimiques et un arôme artificiel de beurre.

    Les mecs nous prennent tellement pour des cons et des prolos qu’on nous refile du cancer en paquet de 200g. Bon en termes de produits laitiers, on avait Tiko, mais disons  que sa relation plus que tendue avec le pouvoir actuel, l’âge d’or est bel et bien terminé. En sachant que même Tiko n’était pas la panacée.

    On a 80 % d’agriculteurs dans la population, des pâturages à ne plus savoir qu’en foutre, des vaches et il n’y a pas une entreprise qui peut proposer des produits laitiers de bonne qualité sans qu’il coute une blinde. Car oui, on peut trouver des beurres à 12 000 et 15 000 ar et on se demande si on doit l’utiliser en microgrammes ou en particules à ce prix là. Dire qu’à une époque, on pouvait s’acheter un paquet pour 1500 ar.

    C’est là que doit entrer le protectionnisme. On interdit tous ces importateurs à la mords-moi-le-noeud qui empoisonnent des populations entières et encourager exclusivement la production locale. Et si les produits locaux sont trop chers pour les ménages, eh bien, le gouvernement doit les subventionner temporairement. C’est ce que font les pays riches pour être autonome sur le plan alimentaire.

    Parce que si les entreprises étrangères comprennent qu’on est prêt à manger toutes les merdes produits à pétaouchnok, on risque davantage de mourir d’empoisonnement que de faim.

    Madagascar : Entre crises perpétuelles et espoirs sans lendemain

    Si dans les cartes postales, Madagascar possède une image idyllique, faisant baver les occidentaux qui respirent de la brique à longueur de journée, la réalité est toute autre. Pauvreté, misère, famine, corruption, népotisme, autant de mots qui sont coupables des maux malgaches.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur web depuis 2009 et webmestre depuis 2011. Je suis également un blogueur dans la vulgarisation scientifique et la culture.

    Je m'intéresse à tous les sujets comme la politique, la culture, la géopolitique, l'économie ou la technologie. Toute information permettant d'éclairer mon esprit et donc, le vôtre, dans un monde obscur et à la dérive. Je suis l'auteur de deux livres "Le Basilic de Roko" et "Le Déclin".

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