La secte du 8 mars


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    Chaque année, c’est de pire en pire. Les réseaux sociaux sont inondés par les entreprises qui montrent leurs femmes en action. On dirait des bouchers qui étalent leurs plus beaux morceaux de viande. Cela devient ridicule, un carnaval sans queue ni tête et c’est toujours des femmes en tailleur, bien coiffées, bien maquillées, bien sur bien. La cause des femmes est devenue sociétale, on la montre sous le visage du capitalisme débridé, mais on oublie les causes sociales.

    Que la police soit obligé d’aider une femme évanouie dans la rue en tenant son enfant dans les bras parce qu’elle n’a pas mangé depuis 3 jours, est un souvenir lointain. Que des femmes lavent le linge sur le bord de rivière polluées pour 100 ariary le linge est anecdotique.  Cette mode du 8 mars devient écÅ“urant à force, car cela a glorifié la femme en caissière de supermarché en considérant la femme au foyer comme ringarde.

    Quand on regarde des pays comme la Russie, le 8 mars célèbre la femme dans toute sa féminité, sensualité et comme le pilier de la famille. On célèbre la mère, l’amante, l’épouse et en fait, elles utilisent cette fête pour montrer qu’être une femme à l’ancienne, l’utilisation de sa beauté et s’épanouir dans sa féminité n’est pas de la masculinité toxique.

    Madagascar : Entre crises perpétuelles et espoirs sans lendemain

    Si dans les cartes postales, Madagascar possède une image idyllique, faisant baver les occidentaux qui respirent de la brique à longueur de journée, la réalité est toute autre. Pauvreté, misère, famine, corruption, népotisme, autant de mots qui sont coupables des maux malgaches.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur web depuis 2009 et webmestre depuis 2011. Je suis également un blogueur dans la vulgarisation scientifique et la culture.

    Je m'intéresse à tous les sujets comme la politique, la culture, la géopolitique, l'économie ou la technologie. Toute information permettant d'éclairer mon esprit et donc, le vôtre, dans un monde obscur et à la dérive. Je suis l'auteur de deux livres "Le Basilic de Roko" et "Le Déclin".

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