Djannot, un clébard très fidèle


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    La différence entre un chien et un clébard est que le premier représente noblement la race canine tandis que le second est la version racaille. Ca renifle des culs, ça bave sur tout le monde et ça se croit supérieur alors que fondamentalement, c’est un lécheur de couilles minable et rabougri. Dans une contrée, nous avions un clébard nommé Djannot, ce truc vivait depuis Mathusalem et j’ignore ce que la contrée avait fait à Dieu, mais Djannot refusait de crever comme le rat d’égout qu’il était.

    Cependant, Djannot avait une seule qualité, une fidélité virant à la psychiatrie envers un maitre. Un maitre assez réduit de stature et d’une médiocrité insoupçonnée contrastant avec son apparence. Cette fidélité durait depuis des années, les deux faisaient la paire. Le maitre remplissait régulièrement la gamelle de Djannot tandis que ce dernier aboyait contre tous ceux qui montraient le maitre du doigt en disant que c’était une vraie tête à claque.

    Dans cette contrée, un autre maitre vit une opportunité de se hisser au podium. Appelé Tchitenz, il se mit à gambader dans toute la contrée, disant à tout va que c’est lui qui était désormais le nouveau maitre. Notre Djannot dont le sang se mélangeait souvent avec sa propre pisse, ne fit qu’un tour et se mit à aboyer de toutes ses forces avec d’autres clébards, notamment une clébarde qui avait la réputation d’être une gare tellement tout le monde lui rentrait dedans à chaque occasion.

    Une telle fidélité pendant toutes ces années est fascinante. Et malgré cette vérité éclatante que l’ancien maitre est un escroc notoire, Djannot continue de macérer dans cette fidélité. C’est même admirable à certains égards, mais au fil du temps, les aboiements de Djannot n’impressionnaient plus personne, un clébard qui aboit dans une ville fantome n’a aucun intérêt. Et dès qu’il tentait de sortir son museau, tout le monde lui jetait des pierres. Il finit par mourir d’une indigestion tellement il avait avalé la semence du maitre. Son cadavre fut jeté dans le cimetière des oubliés.

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    Houssen Moshinaly

    Rédacteur web depuis 2009 et webmestre depuis 2011. Je suis également un blogueur dans la vulgarisation scientifique et la culture.

    Je m'intéresse à tous les sujets comme la politique, la culture, la géopolitique, l'économie ou la technologie. Toute information permettant d'éclairer mon esprit et donc, le vôtre, dans un monde obscur et à la dérive. Je suis l'auteur de deux livres "Le Basilic de Roko" et "Le Déclin".

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