Planet of Humans : Génocide et stérilisation de masse


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  • Michael Moore avec son Planet of Humans s’est bien effondré dans son idéologie. Celui qui nous a donné Fahrenheit 9/11½ veut tuer tout le monde.


    Michael Moore avec son Planet of Humans s'est bien effondré dans son idéologie. Celui qui nous Fahrenheit 9/11½ veut tuer tout le monde.
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    Les cris de colère des écolos après Planet of Humans sont délicieux. Comme des poissons qu’on fait frire et qu’on ajoute du citron par dessus pour que la chair claque dans la langue. Pas de surprise sur le message de Planet of Humans, car il faut tuer tout le monde et stériliser tout ce qui est possible. La surpopulation est le vrai problème et non le reste. L’humain détruit la planète, la planète doit être sauvée, il faut détruire l’humain. Ce syllogisme, ayant des relents de sophisme n’aurait pas démérité face à Sénèque.

    Planet of Humans est en deux parties et c’est la première partie qui a enragé tous les écolos. Car Michael Moore détruit entièrement les énergies renouvelables. Le solaire, l’éolien sont du bullshit. Pas d’énergies pilotables, intermittents par concept et le stockage d’énergie est une vaste blague. Les Yakafon avec des batteries miraculeuses qui seraient propres à fabriquer et qui dureraient des années, pouvant alimenter des villes entières, eh bien, on atteindra plus facilement la fusion nucléaire dans une batterie de Smartphone.

    Planet of Humans sans humains

    Michael Moore avec son Planet of Humans s'est bien effondré dans son idéologie. Celui qui nous Fahrenheit 9/11½ veut tuer tout le monde.

    Moore a raison sur ce point, les énergies renouvelables sont un gros business, juteux, monopolisés par des mafias idéologiques, critiquez le solaire et l’éolien et vous êtes un dangereux fasciste qui encule les castors à la tombée de l’hiver. Ce qui est hilarant devant cette écologie, abomination contre-nature avec des visages qui émergent, comme des monstres lovecraftiens du même magma idéologique, est que les arguments ont déjà été répété par les critiques de l’écologisme et les partisans du nucléaire dont j’ai fait partie.

    Même si j’ai décidé de rejeter une partie de la science actuelle, par sa fusion incestueuse avec le néolibéralisme, le nucléaire est une énergie propre, abondante et de très très très longue durée. Mais Moore qui promouvrait le nucléaire serait comme Macron qui obligerait la lecture du Capital de Marx dans les écoles. Moore fait partie de ces activistes qui sont tombés dans le radicalisme absolu sans aucune honte, la moindre pudeur d’intelligence est infame à leurs yeux.

    Je n’ai pas été étonné par le discours néo-malthusien de Planet of Humans. Le problème, c’est la surpopulation, donc, il faut contrôler les humains. Mais l’hypocrisie du documentaire transpire par chaque pore. Si l’humain est un problème, alors il faut assumer les réponses qu’on doit apporter. La démographie n’est pas un chien qui obéit au sifflet. La stabilité, ce n’est pas son truc. Soit, ça pointe vers le haut comme le machin de DSK face à une bonne bonasse, soit ça descend vers les tréfonds comme le machin de Macron face à une jeunette. Soit, c’est galopant ou le goulot d’étranglement, choisis ton camp camarade.

    Michael Moore avec son Planet of Humans s'est bien effondré dans son idéologie. Celui qui nous Fahrenheit 9/11½ veut tuer tout le monde.

    Et les blancos en Occident l’ont appris à leurs dépens quand ils ont voulu jouer à l’apprenti sorcier avec la démographie. Le planning familial, imposé de force et déguisé pour émanciper les femmes (une liberté pour les femmes d’être des caissières ou des vendeuses), a littéralement détruit la fécondité occidentale, provoquant des extinctions à quelques générations de la plupart des peuples européens, forçant aussi de facto les mouvements migratoires de masse. Et provoquant aussi une xénophobie sans frontière. Merci les mecs.

    La réponse à la surpopulation est un génocide de masse, combiné à une politique mondiale de stérilisation. Mais personne ne va pas l’admettre dans Planet of Humans, mais dans des bureaux flamboyants de grandes organisations, ils nous embobinent avec toutes sortes de solutions miraculeuses, mais quand tu pense, comme un con, que la surpopulation est le vrai problème est qu’il y a quelques milliards en trop, alors tu sais au fond de toi que tu dois prendre la carabine et élaguer ceux qui dépassent. Ce qui est drôle est que ceux qui prônent des “solutions radicales” contre la surpopulation ne s’incluent jamais dans l’équation, commencez par nous débarrasser de votre présence, les mecs et peut-être qu’on y verra plus clair.

    Michael Moore avec son Planet of Humans s'est bien effondré dans son idéologie. Celui qui nous Fahrenheit 9/11½ veut tuer tout le monde.

    Et qui dira combien de milliards faut-il en tuer ? Moore, l’Union Européenne, l’Amérique ? On ressuscite Malthus et on lui demande ? Il ne faut jamais oublier que les idées de Malthus ont créé les bases du racisme de la lutte des classes. “Les pauvres ne savent pas se contrôler, ils se reproduisent comme des mouches et donc, il faut les contrôler”. Les idées de Malthus ont donné les pires lois anti-pauvres en Angleterre.

    Ce qui est encore plus terrible avec Planet of Humans, montrant ainsi l’impuissance gigantesque des écolos blancs en cols blancs, est que pour eux, la surpopulation doit être contrôlée et inversée en Occident. Pas un mot sur l’Asie, étant le continent le plus peuplé, pas un mot sur l’Afrique dont certains pays n’arrivent pas à contrôler une démographie galopante. Comme les blancos acceptent tout, alors faisons leur boire le calice du massacre de masse avec le sourire. Comme je suis en pleine lecture des stoiciens, alors je me dis pourquoi s’arrêter en si bon chemin. Sénèque nous raconte que les premiers hommes n’avaient besoin de rien.

    Une grotte servait de palais, la peau des bêtes mortes leur servait de vêtement, quelques plantes suffisaient à soigner tous les maux et ce qu’on voyait quand on se couchait était la beauté du cosmos. Pourquoi ralentir alors qu’on peut revenir à l’état le plus primitif possible, détruisons les villes, les ponts, les routes, les champs, les potagers, détruisons tout et nous serons heureux !!! Ne me regardez pas, c’est Moore qui le dit, merde !

    Michael Moore avec son Planet of Humans s'est bien effondré dans son idéologie. Celui qui nous Fahrenheit 9/11½ veut tuer tout le monde.

    Pour ceux qui surveillent et se délectent de la débilité écologique ces dernières années, ce type d’idée destructrice , promue dans Planet of Humans, est tellement fréquente que c’est banal dans leurs conversations. Les sectes tueuses parlent de la mort à venir, mais les adeptes crèvent et les gourous se dorent la pilule au soleil. Planet of Humans en se concentrant sur la décroissance, un terme complètement insensé par sa définition même et la dépopulation, parle de choses atroces si elles sont mises en pratiques, mais les adeptes de ces idées vont toujours s’en sortir.

    Toutefois, me dirait-on, tu ne peux pas résoudre l’équation d’une croissance illimitée dans un monde aux ressources limitée. L’idée d’une croissance illimitée est purement conceptuelle et on peut tout à fait avoir une croissance considérable dans un monde dynamique. A chaque ère, l’humanité s’est adaptée aux ressources qui se sont présentés à elles. Et si elle ne le fait pas, la ressource limitée va la contraindre d’une manière ou d’une autre. Et si cela arrive, alors ainsi soit-il, je préfère que la nature, par ses forces, me courbe l’échine plutôt que des écolos dont l’esprit se faisande à chaque jour qui passe.

    Et puis, je suis pour la lutte contre la surpopulation, si si, on a trop de milliardaires, trop de journalistes et de politiciens corrompus, trop de cadres bureaucratiques, trop de métiers inutiles, là je vous suivrais, construisez les chambres  gaz et je viendrais appuyer sur le bouton. Ce n’est pas les humains qu’il faut exterminer, mais les parasites qui se sont greffés dessus et qui nous pourrissent chaque seconde de notre existence.

    Terrible que Moore se soit enlisé dans une idéologie mortifère par essence. Lui qui nous a donné la première critique (en tout cas, la plus médiatisée) de l’empire américain avec Fahrenheit 9/11½ ou encore Bowling for Columbine sur la stupidité des armes à feu. A l’époque de Westborow Church, une église fondamentalement raciste, il s’était déjà acoquiné avec le lobby LGBT et depuis, il a continué de descendre dans des idéologies totalement hors sol, en regardant uniquement le prisme occidental.

    Le point positif avec Planet of Humans est que Moore révèle au grand jour les véritables intentions des chantres qui hurlent à la damnation de la surpopulation, entre les lignes, on voit des massacres se profiler à l’horizon si un jour, quelqu’un de leur camp prend le pouvoir. Les écolos en France sont dans la même trempe, mais leur doigt accusateur se dirige surtout vers l’Occident.

    Dans mon livre, Le Déclin, dans la nouvelle intitulée “La couleur du progrès“, j’avais dit que ceux qui habitent dans le quartier vert, sortaient chaque matin et déroulaient des feuilles de bananier sur lesquels ils se prosternaient et criaient leur repentance et demandaient pardon à mère Gaia. C’est délicieux ou effarant qu’une nouvelle fictive, sortant d’un cerveau malade comme le mien, va être dépassé par les élucubrations qu’on peut voir dans des machins comme Planet of Humans.

    L’impasse sphérique par définition que ce documentaire, car d’une part, c’est bien qu’il détruise tous les mythes et les fantasmes sur les énergies renouvelables et après cette oeuvre salutaire, les auteurs nous disent de nous suicider pour le bien d’une planète dont ils sont devenus les représentants exclusifs sans élection, des tyrans verts qui emmènent le monde vers une extermination bien plus féroce et plus sanguinaire que le changement climatique et notre gloutonnerie consumériste.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur web depuis 2009 et webmestre depuis 2011. Je suis également un blogueur dans la vulgarisation scientifique et la culture.

    Je m'intéresse à tous les sujets comme la politique, la culture, la géopolitique, l'économie ou la technologie. Toute information permettant d'éclairer mon esprit et donc, le vôtre, dans un monde obscur et à la dérive. Je suis l'auteur de deux livres "Le Basilic de Roko" et "Le Déclin".

    Pour me contacter personnellement :

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