Les articles longs ne vous permettront jamais de bien vous classer dans les moteurs de recherche. En fait, vous risquez même d’être pénalisé par Google et consorts. Pour une raison simple, votre article long cache l’information utile dans un océan de phrases complètement poubelles et inutile.
Si vous voulez que votre contenu se classe bien, vous devez répondre à la requête de l’utilisateur, lui fournir l’information qu’il cherche et ce, le plus rapidement possible. Pour les rédacteurs, cela consiste à cultiver leurs compétences dans leur recherche de documentation pour trouver la perle rare qui sera apprécié et récompensé par Google.
D’où vient le mythe de l’article long dans le SEO
L’origine du mythe de l’article long date de 2011 avec une mise à jour de Google appelé Panda. Je m’en souviens comme si c’était hier. J’ai commencé à être rédacteur web en 2009 et je travaillais dans une agence qui m’avait formé aux fondamentaux. On faisait des articles à la pelle, notamment dans la thématique des casinos et des comparateurs. Donc, si vous avez lu un article sur le poker, les machines à sous et ces trucs à cette époque, il y a des chances que ce soit un mec comme moi qui les ait écrit.
On nous commandait des paquets de 3 000 articles et les clients alimentaient massivement leurs sites avec pour espérer gagner la manne de l’affiliation des jeux d’argent qui pouvait vous rapporter 20 euros par affilié. Les comparatifs, c’était la même chose et on faisait des articles pour les fermes à contenu sur le bricolage, le jardinage, etc.
En 2011, Google va signifier la fin de la récréation en déployant une mise à jour qui m’a mis partiellement au chomage (comme quoi) qui s’appelait Google Panda. Cette mise à jour luttait justement contre les fermes de contenu où on produisait des articles à la tonne pour exclusivement les moteurs de recherche. Wikihow et compagnie sont les spécialistes de cette technique.
Et une rumeur a enflé dans le milieu SEO que Google pénalisait le Thin Content, c’est à dire des petits articles juste pour ranker avec les titres et les mots-clés. De là vient l’origine de l’article long et tout le monde s’est mis à penser que maintenant, Google récompensait les articles longs de plus de 1000 ou de 2000 mots.
2000 mots sinon rien !
Quand je me suis lancé en indépendant pur que ce soit sur Fiverr ou Upwork, j’ai halluciné de voir le nombre de clients qui mettaient la limite des mots à 2000 mots indépendamment du sujet.
C’est comme si en cuisine, on vous demandait de préparer une omelette, une salade ou un boeuf bourguignon et on vous demandait d’utiliser 50 ingrédients minimum indépendamment de la fichue recette. Car demander un article long indépendamment de la thématique est tout aussi idiot.
Après, ce n’était pas mes articles, le client payait au mot et donc, je gagnais plus d’argent. Mais c’était aliénant et surtout très pénalisant pour le SEO en fin de compte. Ben oui, si le sujet peut être résumé en un paragraphe en répondant directement à la question de l’utilisateur et que vous le noyez dans un fatras d’informations inutiles, alors pour Google, c’est un mauvais score SEO, car vous tentez de tromper le lecteur.
Et la Helpful Content Update confirme la fin de ce mythe
Privilégier l’utilité à la longueur
La Helpful Content Update de Google est venue confirmer ce que beaucoup savaient déjà : l’utilité est le facteur déterminant pour le référencement. L’objectif de Google est de proposer aux utilisateurs la meilleure réponse possible à leurs questions, et non de les noyer dans un océan de mots inutiles.
L’important est de fournir l’information utile la plus rapidement possible, sans sacrifier la qualité ni l’expérience utilisateur. De ce fait, la principale information de votre article, vous devez la mettre dès le paragraphe de début. Ne provoquez pas l’impatience et la déception de l’utilisateur en le forçant à scroller la page plusieurs fois pour trouver l’information. Les éléments de mise en forme peuvent vous aider à synthétiser davantage votre contenu.
Et n’oubliez pas que Google utilise les données de votre Google Analytics pour comprendre comment vos lecteurs interagissent avec vos pages. Donc, s’il voit des taux de rebond élevés, même si vous avez fourni des pavés gigantesques, vous allez vous prendre une baffe.
Cette mise à jour supprime la pénibilité pour les rédacteurs web de fournir constamment des articles longs, mais augmente leur difficulté, car il leur faut maintenant une vraie expertise pour traiter le sujet de manière aussi synthétique que possible.
Quand on pose une question sur un sujet, l’expert peut répondre immédiatement, mais le rédacteur web n’est pas un expert et donc, c’est pourquoi, il faut qu’il cultive son expertise dans la documentation pour dénicher la perle informative que les autres articles n’ont pas traité, l’angle avec lequel les autres n’ont pas écrit. Et c’est ce que recherche Google, une information unique et non originale.
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