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La secte du 8 mars

Chaque année, c’est de pire en pire. Les réseaux sociaux sont inondés par les entreprises qui montrent leurs femmes en action. On dirait des bouchers qui étalent leurs plus beaux morceaux de viande. Cela devient ridicule, un carnaval sans queue ni tête et c’est toujours des femmes en tailleur, bien coiffées, bien maquillées, bien sur bien. La cause des femmes est devenue sociétale, on la montre sous le visage du capitalisme débridé, mais on oublie les causes sociales.

Que la police soit obligé d’aider une femme évanouie dans la rue en tenant son enfant dans les bras parce qu’elle n’a pas mangé depuis 3 jours, est un souvenir lointain. Que des femmes lavent le linge sur le bord de rivière polluées pour 100 ariary le linge est anecdotique.  Cette mode du 8 mars devient écœurant à force, car cela a glorifié la femme en caissière de supermarché en considérant la femme au foyer comme ringarde.

Quand on regarde des pays comme la Russie, le 8 mars célèbre la femme dans toute sa féminité, sensualité et comme le pilier de la famille. On célèbre la mère, l’amante, l’épouse et en fait, elles utilisent cette fête pour montrer qu’être une femme à l’ancienne, l’utilisation de sa beauté et s’épanouir dans sa féminité n’est pas de la masculinité toxique.

Madagascar : Entre crises perpétuelles et espoirs sans lendemain

Si dans les cartes postales, Madagascar possède une image idyllique, faisant baver les occidentaux qui respirent de la brique à longueur de journée, la réalité est toute autre. Pauvreté, misère, famine, corruption, népotisme, autant de mots qui sont coupables des maux malgaches.

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