Le Bitcoin, c’est quand même bien de la merde


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  • Quand on regarde le concept du Bitcoin, on se rend compte que de nombreux de ses concepts puent bien la merde.


    geralt / Pixabay
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    J’ai déjà craché ma haine sur la spéculation actuelle sur le Bitcoin et les cryptomonnaies. Mais j’avais axé mes attaques sur la spéculation, mais une conférence donnée par Philippe Béchade et Olivier Delamarche pointe des problèmes monstrueux sur le concept même du Bitcoin  par rapport aux monnaies actuelles.

    • Dans le système SWIFT, il suffit d’une opération pour valider une transaction. Il existe 11 000 membres du SWIFT et si on l’extrapole sur le Bitcoin, alors cela signifie que les 11 000 membres devront à chaque fois vérifier toutes les transactions pour les valider. Cela devient rapidement intenable en sachant que les transactions du Bitcoin sont largement moindres que celle de la monnaie standard.
    • La volatilité du Bitcoin est similaire au Dollar Zimbabwéen à l’époque de la grosse inflation. En janvier 2017, le Bitcoin coutait 1 000 dollars. Fin décembre 2017, il coutait 18 000 dollars, en mars 2018, il était aux alentours de 7 000 dollars. Essayez de faire votre marché ou de négocier votre salaire avec ça ! Au début du mois, votre employé s’accorde pour vous donner un salaire de 0,5 Bitcoin. Si on prend le cours de mars 2018, alors vous gagnez 3 500 dollars. Mais début avril 2018, le Bitcoin est passé à 5 000 dollars et donc, votre employeur ne donnera que 2 500 dollars.
    • Comparer le Bitcoin l’or physique est une stupidité. Le seul point commun entre les deux est la limite des pièces disponibles. Mais l’or possède cette nature unique parmi tous les métaux d’avoir une double valeur (monétaire et matière première). Imaginons qu’on passe à l’étalon or et qu’un Etat, hostile contre le métal jaune, décide d’interdire l’or sur son territoire. Vous serez pénalisé, mais vous pourrez quand même vendre votre or à l’industrie de l’électronique ou de la métallurgie. Ainsi, si vous achetez des machines pour extraire de l’or, ce qui implique une dépense d’énergie, alors votre le produit final reste dans la main.
    • En revanche, quand vous achetez des cartes graphiques ou des PC spécialisés dans le minage du Bitcoin et qu’un Etat décide de l’interdire, vous ne pouvez pas même vous torcher le cul avec, car c’est totalement immatériel. Cela signifie que vous avez dépensé une grande quantité d’énergie, mais le résultat à la sortie est de zéro à part dans les bulles spéculatives.
    • Concernant la Blockchain où toutes les transactions doivent être validée, on nous dit que c’est la garantie pour les sécuriser et éviter un monopole pour contrôler la monnaie. En janvier 2018, Founder Fund, un fond d’investissement a balancé 20 millions de dollars sur le Bitcoin et le prix a augmenté de 13 %. C’est à votre sécurité de merde contre le monopole ? Un fond d’investissement brasse des milliards et donc, 20 millions, c’est juste de la menue monnaie pour lui. Et pourtant avec cette menue monnaie, un seul investisseur a influencé le prix du Bitcoin de 13 %. Tous les bitpéquenots ont applaudis, mais qu’est-ce qui se passe s’il fait l’inverse. Si un seul gros investisseur vend tous ces Bitcoin ?
    • Goldman Sachs utilise le HFT pour contrôler la totalité des produits dérivés du NASDAQ. C’est lui qui fait la pluie et le beau temps et donc, imaginez si quelqu’un comme Goldman Sachs fait joujou avec le Bitcoin parce qu’un de ses investisseurs se fait un chier pendant un après-midi.

     

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur web depuis 2009 et webmestre depuis 2011. Je suis également un blogueur dans la vulgarisation scientifique et la culture.

    Je m'intéresse à tous les sujets comme la politique, la culture, la géopolitique, l'économie ou la technologie. Toute information permettant d'éclairer mon esprit et donc, le vôtre, dans un monde obscur et à la dérive. Je suis l'auteur de deux livres "Le Basilic de Roko" et "Le Déclin".

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