L’UE définit les perturbateurs endocriniens mais ne met pas fin au débat


Le feuilleton des perturbateurs endocriniens, qui dure depuis plus de trois ans à la tête de l’UE, a passé un cap décisif mardi à Bruxelles avec l’adoption de critères de définition pour une meilleure réglementation, qui ne satisfont toutefois ni les ONG, ni l’industrie des pesticides.
Après plusieurs tentatives infructueuses de convaincre les Etats membres, le commissaire européen à la Santé Vytenis Andriukaitis a qualifié le feu vert de mardi de “grand succès”.
L’exécutif européen avait proposé des critères de définition en juin 2016, deux ans après la date promise, sous la pression des ONG et des Etats membres.
Il a fallu un an et quelques amendements pour que le texte soit accepté par le comité technique chargé du dossier, au sein duquel siègent des experts représentant les 28.
Une fois appliqué, il “assurera que toute substance…