La décadence de la jeunesse malgache


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    Au cours des 10 dernières années, la jeunesse malgache s’est pervertie. Pervertie par les paillettes de l’occident et toutes les valeurs traditionnelles malgaches qui sont avant tout des valeurs chrétiennes disparaissent. Les jeunes d’aujourd’hui n’ont plus aucun sens de la famille et peut-être qu’on dira que c’est une vieille rengaine, ressassée par toutes les vieilles générations, mais cette fois, la décadence est encore plus importante.

    En premier lieu, on a le délaissement total du travail dur et honnête. La majorité des jeunes se lancent dans des magouilles moisies et l’argent facile. Tout est bon pour arnaquer son prochain. Et dire que dans ma jeunesse, j’ai fait ma part en vidant des conteneurs entiers de tôles et de ferrailles pendant toute la nuit, en m’esquintant le dos et qu’aujourd’hui, le moindre travail, qui demande 2 heures d’attention et les mecs sont aux fraises.

    Ils sont également aveuglés par toutes sortes d’émissions merdiques de télé-réalité. Il suffit de voir la file d’attente plus longue pour être candidat pour chanter comme un perroquet qu’au salon de l’emploi. Des histoires comme Anisha, font croire à ces débiles qu’ils peuvent aussi avoir la gloire en chantant des chansons de merde devant des artistes qui ont raté leur vie. Cela leur permet de dédaigner toute sorte de travail qui nécessite de l’acharnement, de la patience et un certain seuil à la souffrance.

    Ensuite, la libération sexuelle est devenue une dégénérescence sexuelle. L’âge de la première relation sexuelle est de 11 ans et on a des grossesses à partir de 12 ans. A 20 ans, alors que les jeunes femmes et les hommes doivent croquer la vie à pleine dent, ils se retrouvent avec 2 gosses, la mine déterrée et comme s’ils portaient le poids du monde sur leurs épaules. Je n’ai rien contre la libéralisation sexuelle et je suis même partisan d’une légalisation de la prostitution, mais dans les règles de l’art avec des maisons closes par exemple.

    Cependant, on a également une offensive massive des idées LGBT, propagée par des entreprises françaises comme Orange. Ce dernier n’avait pas hésité à imposer un film sur les travelos ce qui est écoeurant à souhait. En sachant que cela crée un risque de guerre inter-générationnelle. Les malgaches ne sont pas chrétiens comme des français qui piétinent le catholicisme autant qu’ils le peuvent, 95 % de la population malgache est chrétienne pratiquant et croyante. Quand les mecs vont à la messe, ils y vont sérieusement. Et je ne parle pas des évangélistes qui sont bien plus radicaux. Dans ce contexte, promouvoir le LGBT revient à créer une guerre civile à moyen terme.

    Non qu’on n’ait pas eu notre lot de travelos, les plus anciens se rappellent d’une certaine rue à Antaninarenina à coté du Caveau (la belle époque) où on avait pas mal de “femmes” avec des grosses baloches, mais c’était minoritaire et ils restaient à leurs places. Aujourd’hui, ces idéologies sont de plus en plus promues par les entreprises occidentales et même par le gouvernement en place.

    Contrairement à ce qu’on pense, Madagascar est une société matriarcale, les femmes ont bien plus de pouvoir, mais c’est discret et subtil comme en Inde. Dans ce contexte, promouvoir le féminisme à l’américain qui est le plus dégénéré qui existe, va seulement créer des dissensions au sein de la société. N’oubliez pas que les forces occidentales visent toujours la dislocation d’un pays en créant des querelles internes artificielles pour mieux le contrôler.

    Ainsi, quand je vois ce gouvernement, promouvoir l’autonomisation des femmes pour régler la famine dans le sud, alors soit je me dis que c’est une énorme blague ou que ce gouvernement prend les mêmes cocktails vitaminés qu’un certain occupant de l’Elysée.

    Non que le retour aux traditions et le rejet de l’Occident implique que les jeunes malgaches passent leur vie dans un couvent et prient du matin au soir. Mais le rejet de la religion provoque une dislocation de la société. Car une église est avant tout un lieu de rassemblement entre des personnes du même quartier, qu’ils soient riches ou pauvres. Cela permet de créer du lien. Et ensuite, les jeunes malgaches ne doivent pas non plus être condamné au même travail de forcat que leurs parents. Mais nous devons trouver d’autres modèles.

    Aujourd’hui, la majorité des malgaches, qui partent à l’étranger, fuient vers la France et ce n’est pas pour apprendre les idées politiques de Maurras, mais surtout pour les aides sociales et profiter du regroupement familial. S’ils doivent vraiment partir, il y a d’autres pays qui peuvent leur inculquer d’autres valeurs comme la Russie, la Chine, l’Amérique latine ou l’Asie. Madagascar est un pays en morceaux, il ne peut pas se permettre d’avoir des jeunes oisifs dont la principale préoccupation de la vie est s’ils vont gagner un concours de chant moisi comme un cadavre de plusieurs semaines.

    Madagascar : Entre crises perpétuelles et espoirs sans lendemain

    Si dans les cartes postales, Madagascar possède une image idyllique, faisant baver les occidentaux qui respirent de la brique à longueur de journée, la réalité est toute autre. Pauvreté, misère, famine, corruption, népotisme, autant de mots qui sont coupables des maux malgaches.

    Houssen Moshinaly

    Rédacteur web depuis 2009 et webmestre depuis 2011. Je suis également un blogueur dans la vulgarisation scientifique et la culture.

    Je m'intéresse à tous les sujets comme la politique, la culture, la géopolitique, l'économie ou la technologie. Toute information permettant d'éclairer mon esprit et donc, le vôtre, dans un monde obscur et à la dérive. Je suis l'auteur de deux livres "Le Basilic de Roko" et "Le Déclin".

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