The Magicians, un potentiel ravissant, mais qui se termine en eau de boudin
The Magicians avait un excellent potentiel pour surfer sur la thème de la magie avec un humour particulièrement noir. Ce sera pour une autre fois.

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The Magicians a démarré sur les chapeaux pour faire des tonneaux fracassants dans sa fin. Sortie en 2015, The Magicians vous donne l’impression d’une vaste blague. Vous vous dites que quelqu’un a mélangé Harry Potter avec une Sitcom remplie de péteux et de pétasses. Mais après quelques épisodes, la série montre un coté pleinement mature à la limite d’une espèce de folie collective où les acteurs font tout ce qu’ils valent.
The Magicians, ça concerne la magie…
Autant dire qu’on pourrait vous révéler un scoop sur le fait que The Magicians concerne la magie. Des adolescents paumés, ratés comme des gilets jaunes toute leur vie, découvrent qu’ils étaient paumés parce que le monde ne comprenait pas leurs dons. Ils rejoignent Brakebills, une école de magie et on sent l’inspiration assez loufoque et médiocre de Harry Potter. Mais The Magicians est bien plus qu’une Emma Watson qui montre ses nichons dans une soirée dansante.
C’est l’histoire d’une bande de jeunes qui tente de vivre leur histoire et d’exorciser leurs démons. Véritable frénésie dans la paresse scénaristique, on retrouve le parfum nauséabond de la Sitecom. Mais il y a deux éléments qui viennent épicer une série, vouée à être la reine du royaume Quelconque. Le premier est un humour déplacé, salé, mais qui vient bien dégoupiller des situations scabreuses et même noires. Et le second est les éléments noirs sont utilisés de manière intelligente, à la limite de la caricature de la noirceur de ce monde.
Fillory
The Magicians, c’est aussi le royaume de Fillory. Un royaume raconté dans une série de livres, appelée Les Chroniques de Fillory. Quentin Coldwater, l’un des principaux personnages est passionné par Fillory parce que bon, quand vous êtes enfermé pendant des années dans un asile psychiatrique parce que vous êtes un raté fini, alors il est de bon ton que les livres pour enfant vous sauvent la mise.
Quentin Coldwater est le genre de mec, tête à claque et bobo-gauchiste par essence. C’est le mec qui se laisse marcher sur les pieds par des fourmis unijambistes et qui se fait embobiner par toutes les filles qui passent. Notamment Alice Quinn, qui après une partie de jambe en l’air, devient l’obsession amoureuse de Quentin. Donc, Quentin est le genre de mec où vous iriez bien lui écraser la gueule avec des chaussures cloutées Caterpillard, 450 euros chez Amazon !
Et notre Quentin va découvrir que Fillory existe bel et bien. Car The Magicians se passe dans un multivers, composé de plusieurs mondes. Et ils vont finir par y aller. Car dans cette école, il y a une bête qui est arrivé et qui a tué quelques péquenots, pour passer le temps.
Une bête, un homme appelé Martin Chatwin rempli de haine et adoubé par la magie, car l’auteur de Fillory, étant son père, l’avait violé autant de fois que d’étoiles dans le ciel, pendant qu’il était enfant. Etant donné que Martin n’aimait pas trop le passage par la voie du garage, alors il s’est mis en mode psychopathe. On peut le comprendre. Vous suivez toujours ? Non, c’est fait pour !
Un bordel irrationnel
Car c’est la raison qui m’a fait aimer partiellement The Magicians. C’est un espèce de bordel absolu où on passe de la noirceur absolue où une femme se violer par un Dieu en deux magiciens qui font des blagues et à des lapins qui ne vous parleront que si vous les soudoyez en clopes. Et ça a duré 2 saisons. Actuellement, la série est à 4 saison et il parait qu’il y en a une cinquième de prévue.
Mais The Magicians est tombé dans le même piège mortel que d’autres séries avec la malédiction de la troisième saison. Comme le créateur de la série n’avait le scénario que pour deux saisons au maximum, alors il a dû écrire en vitesse la 3e et 4e saison en rafistolant tout au passage. Car dès que vous faites intervenir les mondes parallèles et les doubles, alors c’est fichu, car c’est la signature d’une série à bout de souffle et on ne sait pas quoi faire pour contenter les fans.
Il y avait un enchantement particulier avec le mélange de la noirceur de certaines scènes et un humour particulièrement de bas étage. Genre ce qu’un gilet jaune bourré dirait dans un bar en regardant une allocution de Macron. Il est impossible de décrire le scénario, car cela part dans tous les sens, mais en gardant une certaine cohérence.
Un déchirement entre la caricature et le SJW
Vous ne serez pas perdu devant The Magicians, mais vous vous poserez cette question : “Qu’est-ce que mes ancêtres ont fait comme péché abominable pour que je regarde ça“. C’est à la fois hilarant et grimaçant à souhait. On sent que la série veut tomber dans le sans-foutisme en envoyant balader tous les codes du genre. Mais elle n’a pas les couilles de le faire, sans doute parce que les deux dernières saisons vont donner une priorité aux femmes de la série.
La quatrième saison est un véritable gloubi-boulga en mode SJW où on va te parler de masculinité toxique, d’hétéro mâle blanc qui ne pense qu’à lui même et à te faire bien marteler que chaque personnage est important. Ah ouais, Ducon, merci, on l’aurait pas deviné tout seul. Le SJW de The Magicians est abject à souhait, car il prend ses téléspectateurs pour des enfants qu’il faut éduquer comme des débiles profonds.
Vu le dernier épisode de la quatrième saison, ça aurait dû être la dernière de The Magicians. Quentin Coldwater meurt en sauvant le monde et ses amis une fois de plus. Mais une scène avec Eliot Waugh et Margot Hanson, deux personnage importants de la série, se retrouve dans une merde pour régner sur le royaume de Fillory. Oui parce que Fillory est un royaume magique et que si vous venez de la Terre, alors vous pouvez prétendre automatique au trône. Bon, ils ne se sont pas froissés la main sur la bite pour nous dépeindre le colonialisme des blancs.
Image des américains
Même si le scénario de The Magicians est aussi droit dans ses bottes que Brigitte Macron qui tente de s’enfiler Emmanuel après 3 bouteilles de Jack Daniel, une chose commune se produit dans The Magicians. Les personnages sont des spécialistes de la foirade absolue. Et même si ce n’est même pas suggéré dans les lignes, on dirait que c’est une dépiction du comportement des américains.
Ils détruisent tout ce qu’ils touchent. Dans toutes les situations, ils choisissent la pire décision possible et ils sont même contents d’eux, les batards. Ils refusent d’admettre que ce sont des détruit-tout en puissance et à chaque fois qu’ils font pire, ils sont capables de creuser encore plus profond. Et cela arrive pendant les quatre saisons. Mais sans des rebondissements aussi factique que le parfum de Schiappa, que serait Hollywood ?
Malgré des foirades en chaine et un bordel absolu dans tous ses aspects, j’ai bien aimé The Magicians. C’est une série qui tente d’apporter de la fraicheur, mais qui n’arrive pas à se démeler de la bouillie bordelaise SJW qui caractérise aujourd’hui la société américaine, la moitié étant des névrosés qui peignent leurs cheveux en bleu et d’autres qui voient le Satan à l’extérieur de leur frontière. Ce qui est encore plus frappant est les critiques sur The Magicians.
Transpiration du SJWisme
Les premières critiques ont été mitigé, mais au fur et à mesure que les saisons avancent, on a de plus en plus de fans qui apprécient. Car évidemment, les SJW avalent goulument tous les aspects des insultes contre les mâles hétéro blanc (moi, je ne suis pas concerné, étant un métèque). C’est à dire qu’aujourd’hui, on va littéralement fellationner une série, juste parce qu’elle exprime sa haine en mode SJW, sacrifiant l’originalité d’une oeuvre artistique.
Mais j’aime les oeuvres de magie et de fantastique et The Magicians est un excellent ajout à cet univers qui manque cruellement dans les séries. Je parle de vraies histoires de magie et non de midinettes blanches attardées qui se font prendre joyeusement par des loup-garous. On avait Supernatural qui s’est terminé après 15 ans de bons et de loyaux services. The Magicians n’est même pas à la cheville de sa relève, mais si moi, mâle métèque hétéro, conservateur, anti-LGBT et anti-féministe et anti-toutcequetuveux, ait pu l’apprécier, je pense qu’elle mérite sa chance.