Pokémon : Détective Pikachu, comment a-t-on pu en arriver là ?
Quand des pseudo-critiques de cinéma considèrent que le film Pokémon : Détective Pikachu est une réussite, on est en droit de se poser des questions.

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Pokémon : Détective Pikachu montre une pente glissante vers une impasse créative. Une sorte de labyrinthe où tous les murs se ressemblent avec des films, ayant les mêmes recettes de merde. Encore et encore, des adaptations, des raclages de fonds de tiroir. On tente de tirer le maximum possible. Pokémon : Détective Pikachu en est l’un des exemples parfaits.
Pokémon : Détective Pikachu mérite-t-il un Oscar ?
Je n’ai rien contre les adaptations. La franchise Resident Evil est l’une de mes préférées et je le considère même comme une prophétie d’un monde possible à venir. Mais quand je vois des pseudo-critiques, bien dans leurs costumes et leurs certitudes, s’asseoir pendant 45 minutes, afin de faire une analyse cinématographique sur un machin qui s’appelle Pokémon : Détective Pikachu, alors on est en droit de se poser des questions sur la santé mentale.
Un consumérisme sectaire qui a pris le pas sur toutes les raisons de regarder d’autres films. Des critiques qui parlent des films qui marchent et qui se contentent de suivre une tendance épuisée à l’extrême comme un ouvrier au bout de 18 heures de travail à la chaine. Il n’y a qu’un seul objectif à un film à Pokémon : Détective Pikachu.
Juste pour acheter des cartes Pokémon
C’est qu’il plaise aux enfants. Qu’on se le dise, le jeu Pokémon est pour les enfants, par les enfants. De la même façon qu’il est malsain pour un adulte de jouer avec des camions miniatures de pompier ou qu’une mère de 40 ans joue à la poupée, il y a des choses qui sont faites pour des catégories d’âges particuliers.
La seconde raison est purement mercantile. The Pokemon Company a publié plusieurs séries de cartes de Détective Pikachu. Donner une voix à un Pokémon est comme donner une voix à Tom pour qu’il argumente avec Jerry. C’est stupide, c’est enfantin et cela détruit tout le mythe du jeu. Le consumérisme a du bon, mais je pense qu’on vit dans un monde suffisamment civilisé et intelligent pour avoir un consumérisme pour les adultes.
Un public atone et infantilisé
Alors, qui blâmer pour le succès de Pokémon : Détective Pikachu. L’infantilisation de la société occidentale, la baisse du QI. Ou tout simplement, que le public n’est devenu que des temps de cerveau disponible, épuisé par la lourdeur de leur vie quotidienne. On peut aimer la médiocrité, mais la crier sur le toit est une autre paire de manches.
Ce n’est pas un problème que le public s’y laisse prendre. Après tout, ils ne suivent pas l’actualité du cinéma. Ils ne sont pas cinéphiles. Mais que les pseudo-critiques ont font la promotion, alors que le film est juste une publicité pour que les enfants énervent leurs parents pour acheter des Pokémons, c’est quelque chose qui me dépasse.
Ce qui est aussi étrange est la schizophrénie de ces critiques de ciné. Un jour, ils vous disent d’aller voir Pokémon : Détective Pikachu et l’autre jour, ils disent qu’il faut manifester contre le système. Dans le monde des débiles profonds, c’est des juges parfaits aussi cons et aussi partiaux de leur époque. Des bouteilles vides à la mer, emportées un coup à gauche et un coup à droite.
Les petits ont raison d’aimer Détective Pikachu, car tout a été fait pour les faire glousser de joie. Mais quand leurs parents gloussent avec eux, c’est qu’il y a un truc qui cloche. Mais peut-être que ce n’est que la face cachée de l’Iceberg. Car vu son succès artificiel, il est certain qu’ils vont trouver plus débile dans le futur. Fortnite est clairement sur la liste sans oublier League of Legends. Et soyons honnête, le public de films comme Détective Pikachu le vaut bien.