Attaque coloniale -> Le CFA étendu à la zone CEDEAO
Alors qu’il faut absolument que l’Afrique francophone se débarrasse à tout jamais de la CFA, une monnaie coloniale qui esclavagise l’Afrique des décennies après la fin de la colonisation, voilà qu’Ouattara plaide pour une extension du CFA à la CEDEAO. Pourquoi ne pas vendre directement vos femmes et vos enfants pendant que vous y êtes ? On gagnerait du temps bordel. N’oubliez jamais, le CFA est une abomination qui plonge l’Afrique dans la pauvreté et l’asservissement depuis des décennies.
- 14 pays africains sont obligé de mettre 65 % de leurs réserves devises étrangères et 20 % de leur viabilité financière dans le Trésor Français (C’est comme si vous gagniez 100 euros, et que votre patron vous donne uniquement 15 euros parce que vous êtes son serviteur)
- La France a la priorité sur toutes les ressources naturelles dans la zone CFA. Les pays couverts n’ont pas le droit de vendre ces ressources à une autre entité autre que la France à moins que cette dernière ne les rejette. (Si vous trouvez un meilleur salaire et une meilleure répartition, alors vous devez demander l’autorisation à votre patron qu’il ne vous donnera jamais bien évidemment, il n’est pas con le blanc)
- Dans les contrats gouvernementaux africains, les entreprises françaises sont prioritaires.(Avec les 15 euros, vous pouvez uniquement acheter les produits de votre patron et s’il vous vend de la merde, alors tant pis pour vous)

(Agence Ecofin) – Alors que la polémique bat son plein à propos de la pertinence du FCFA, le président Ouattara, reçu par Emmanuel Macron, loue la solidité de la monnaie commune et suggère d’étendre la zone CFA à la CEDEAO. « Notre zone monétaire est une zone solide. C’est une zone où la couverture monétaire est de plus de 75%. Nous couvrons les ¾ de nos émissions monétaires et la Banque centrale à plus de 5 mois d’importation en devise. Ce qui veut dire que c’est une zone solide. Il n’y a pas d’inquiétude. ». Selon M. Ouattara, l’objectif des chefs d’Etat de la zone CFA est désormais l’élargissement de cette zone monétaire à la CEDEAO.
En retour, le président français a estimé que le sujet devrait être abordé avec pragmatisme :  « Nous avons évoqué l’avenir de la zone franc (…) Nous avons décidé d’initier une réflexion commune et constructive (…) et d’ouvrir une nouvelle voie avec beaucoup de pragmatisme. » a-t-il déclaré.
Il est bien-sûr peu probable que le Nigéria, le Ghana, ou même le Maroc, adoptent une monnaie garantie par la France. Mais, au vu des projets franco-allemands d’instaurer une gouvernance économique commune de la zone euro, il n’est pas totalement exclu qu’une nouvelle monnaie garantie par Bruxelles trouve de chauds partisans sur les deux continents. Auquel cas, le débat politique risque d’être animé dans les prochaines années.