C’est assez drôle que les blancs pensaient qu’ils allaient récupérer leurs fermes comme au bon vieux temps. Le Zimbabwe est dans une crise économique sans précédente, car cette réforme agraire a été mal faite et que Mugabe et ses proches se sont plus remplis les poches plutôt que libérer le peuple. Les blancs auraient dû garder leurs fermes, car ils avaient les compétences pour les gérer. Ensuite, le gouvernement aurait dû fournir une formation agraire digne de ce nom aux “natifs” et c’est ensuite seulement qu’une réforme agraire aurait été efficace. Donner des terres à des gens, qui ignorent tout de l’agriculture, est une excellente solution pour mener un pays au désastre.
(Agence Ecofin) – Alors que le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa (photo), avait enchaîné les promesses et gestes positifs en faveur d’une remise en cause de la réforme agraire menée, depuis les années 2000, par son prédécesseur Robert Mugabe, il vient d’opérer un virage à 360°. S’exprimant à la télévision nationale, le samedi 10 février, il a annoncé que les fermes ne seront pas restituées à leurs ex-propriétaires blancs.
« Il y a des journalistes qui écrivent que le nouveau régime veut que les fermes soient retournées aux Blancs, cela ne se produira pas. La réforme agraire est irréversible », a-t-il notamment déclaré, selon des propos rapportés par l’AFP.
Et de rappeler que les priorités sont ailleurs. « Notre terre doit être productive. Nous devons mécaniser et moderniser notre agriculture. Notre économie est à la peine. Le chômage est élevé, beaucoup de gens ne sont pas en mesure d’acheter des produits de base pour leur famille, et nos infrastructures datent », a-t-il dit.