Voilà ce qui arrive quand on laisse des leaders fondamentalistes s’exprimer. Notons que cela commence toujours par des broutilles avant d’arriver à cette violence. A Madagascar, la fermeture des écoles coraniques a provoqué un tollé chez certains musulmans, mais ces écoles pronaient le fondamentalisme par leurs pratiques et leurs enseignements. La liberté de la religion est toujours encadré par le respect de la loi et de la constitution d’un pays.
(Agence Ecofin) – Selon un communiqué du gouvernement togolais, vendredi 13 octobre, Djobo Mohamed Alassani, imam d’une mosquée de Sokodé et cadre du parti politique d’opposition du Parti National Panafricain (PNP), lors de la grande prière, aurait appelé au meurtre de militaires et de citoyens togolais.
Aussi se référant aux articles 552 et 553 du Code pénal, les forces de l’ordre ont procédé à son arrestation.
Dans la foulée, le gouvernement informe que « des bandes organisées et structurées se sont livrées à des actes de violence inouïe, de pillage, de vandalisme et de destruction de biens publics et privés à Sokodé, Bafilo et dans certains quartiers de Lomé ».
A Sokodé, deux militaires en faction au domicile d’une personnalité ont été lynchés et exécutés. Leurs armes et munitions ont été emportées, apprend-on. Un bilan fait état du décès d’un jeune homme et une vingtaine de blessés enregistrée parmi les civils et les forces de sécurité.