Ils sont cons, ces ougandais. Déjà , ils sont la risée du monde entier pour exiger une taxe quotidienne pour utiliser les réseaux sociaux. Et maintenant, ils veulent une imposition annuelle pour faciliter la vie des utilisateurs. Mais bande de cons, c’est le concept d’une telle taxe qui est débile. Le pire est qu’ils veulent même bannir les VPN qui permettent facilement de contourner ce type de mesure. Décidément, les dirigeants vivent dans une autre dimension.
(Agence Ecofin) – Au regard du caractère contraignant que requiert le paiement journalier ou mensuel de la taxe sur les réseaux sociaux, le gouvernement de la République d’Ouganda travaille actuellement à l’établissement d’un forfait annuel. David Bahati (photo), le ministre des Finances en charge de la Planification, a expliqué que ce nouveau forfait vise à rendre plus pratique le paiement de la taxe. « Nous voulons que vous puissiez payer pour une année entière et l’oublier. C’est ce à quoi nous travaillons avec les entreprises de télécommunications.», a-t-il déclaré.
Avec un forfait journalier fixé à 200 shillings ougandais (0,0536 dollar US), le forfait annuel en cours d’élaboration par le gouvernement et les sociétés télécoms, reviendrait à 72 000 shillings ougandais (19,28 dollars US). Le ministre des Finances n’a pas indiqué si ce forfait annuel, vu son montant assez important pour les consommateurs à faible pouvoir d’achat, bénéficierait d’un rabais pour permettre au plus grand nombre de personnes de rester connecté avec leurs amis.
De son côté, la Commission des communications d’Ouganda (UCC) qui veut éviter que la nouvelle réglementation sur les réseaux sociaux  soit contournée par les usagers, poursuit son opération de blocage des réseaux privés virtuels (VPN). Dans un entretien accordé au journal  The Monitor,Abdusalam Waiswa, le directeur des affaires juridiques de l’UCC, la Commission ougandaise des communications (UCC), déplorait le fait que la fermeture de nombreux VPN entraîne l’ouverture de nombreux autres, parfois à l’extérieur d’Ouganda et donc difficile à atteindre.