La Namibie snobe le FMI et la Banque mondiale

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    Houssen Moshinaly
    Maître des clés

    Bravo à la Namibie d’aller envoyer se faire foutre ces 2 enculés qui appauvrissent, pille les pays en développement pour le compte des Yankees. Même un demeuré génétique comprendrait que des ajustement structurel provoque de la rigueur financière qui crée un ralentissement économique généralisée. Ensuite, les puissances étrangères peuvent rafler toutes les ressources à bas prix. Quand à Moody’s, c’est vraiment pathétique de voir ces agences de notation donner des notes aux pays comme s’ils étaient des élèves. Encore une preuve que l’économie ne sera jamais une science, mais juste un pseudo-bullshit enrobé de formules mathématiques.

    (Agence Ecofin) – Malgré son économie en difficulté, le président namibien, Hage Geingob (photo) vient d’annoncer que son pays peut bien se passer d’un plan de sauvetage des institutions de Bretton Woods.

    Lundi dernier, l’agence de notation Fitch Ratings avait passé les obligations namibiennes de long terme, libellées en devises en catégorie spéculative, évoquant la reprise timide de l’économie et les risques d’endettement qui profilent à l’horizon.

    Ce déclassement de Fitch n’est rien d’autre que le second du genre car, en août dernier, Moody’s avait déjà montré son scepticisme face à la soutenabilité de la dette souveraine du pays d’Afrique australe.

    L’année dernière,  l’économie de la Namibie a vu sa croissance de 5,7% en moyenne des cinq précédentes années, diminuer à 0,8%. Avec  son profil d’endettement et la perte de confiance des investisseurs, le gouvernement dispose de peu de marges de manÅ“uvre pour répondre à ses besoins d’investissement.

    Malgré cette conjoncture morose, M. Geingob semble occulter tout recours au FMI et à la Banque mondiale, s’appuyant sur ses prédécesseurs, Sam Nujoma et Hifikepunye Pohamba, qui selon lui, n’avaient jamais demandé de l’aide auprès des bailleurs de fonds internationaux.

    « La seule façon de maintenir notre souveraineté économique serait donc de continuer la gestion prudente de notre fisc en veillant à ce que chaque centime de l’argent des contribuables soit dépensé de manière responsable et efficace.», a-t-il déclaré.

    Cette année, l’économie namibienne devrait connaître une croissance de plus de 1,4%. Cette performance devrait doubler en 2018, portée par le secteur minier qui a connu des années de contraction, et l’agriculture, a déclaré son ministre des Finances au début du mois.

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