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C’est une bonne et mauvaise nouvelle. Bonne, car l’Afrique a encore besoin énormément de connectivité. Mauvaise, car les GAFAMs se mettent à contrôler les cables sous-marins, c’est à dire les principales sources de connexions. De plus, il semble une asymétrie entre les investissements entre les pays anglophones et francophones. Ces derniers sont à la traine.
(Agence Ecofin) – La société américaine Facebook envisage de bâtir un câble sous-marin de fibre optique censé encerclé l’Afrique. Le projet dénommé « Simba », selon des indiscrétions glanées par le Wall Street Journal auprès de personnes proches du dossier, a pour but d’améliorer davantage la connectivité sur le continent, d’améliorer l’accès des populations au haut débit et aux services que propose l’entreprise.
Le câble Simba devrait atterrir sur plusieurs plages de divers pays d’Afrique de l’Est, d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique du Nord. Cette infrastructure télécoms, si elle est réalisée, viendra s’ajouter aux nombreux investissements de connectivité réalisés par Facebook sur le continent.
Parmi ceux-ci figurent entre autres, le réseau de bornes d’accès Internet haut débit sans fil déployé au Ghana, au Kenya, au Nigeria et en Tanzanie ; le réseau de fibre optique métropolitaine qui sera déployé avec MainOne dans les Etats d’Edo et d’Ogun au Nigeria ; le réseau de fibre optique qui sera déployé en Ouganda avec BCS.
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