Nous avons déjà de l’huile qui est fabriqué localement, mais les matières premières sont importés, notamment pour le Soja ou le tournesol. Mais le gouvernement malgache avait misé sur l’arachide pour produire de l’huile sur place et j’ai vu passer une entreprise malgache, Annaya, qui commence à proposer ses huiles d’arachide, fabriqués localement que ce soit en matières premières et en usinage.
Son point de fusion est de 232 degrés Celsius ce qui est l’un des plus élevés dans les huiles de cuisson. Le point de fusion est le point à partir duquel l’huile commence à fumer et les aliments auront mauvais gout. Cette huile peut aussi servir pour les salades et les vinaigrettes.
Les points positifs de l’huile d’arachide :
Cette huile compte de nombreux points positifs sur la santé :
- Haute teneur en vitamine E : Cette vitamine combat le vieillissement et elle est aussi bonne pour la peau.
- Les omégas 6 – Qui sont très bon pour la peau et les cheveux, en fait, on peut l’utiliser comme une huile capillaire
- Les omégas 9 et 6 – Sa forte teneur en acides gras insaturés offre une bonne protection sur la santé cardio-vasculaire
- Un gout très agréable – L’huile d’arachide possède une saveur très agréable en bouche, mais on ne doit pas avoir peur de l’avoir en friture, car elle disparait. C’est la même chose pour le soja ou le tournesol, on l’utilise en friture et on n’a aucun gout de ces deux composants.
Prix et disponibilité :
- La société Annaya, sur sa page Facebook, annonce que son huile d’arachide est disponible dans plusieurs points de vente comme les Magasins U (Anciennement Shoprite), les pavillons à Analakely et si elle marche bien, on pourrait l’avoir dans nos épiceries.
- Le prix : Le prix de détail affiché par l’entreprise est de 13 500 ariary ce qui est proche des autres huiles, même si par exemple, l’huile Hina, à base de Soja qui est usinée à Tamatave, peut se trouver à 10 000 ariary.
L’huile comme de nombreux aliments PPN, ont pris cher dans la tronche à cause de l’inflation. Il y a deux ans, la plupart des huiles étaient à 6000 ariary. Mais il faut simplement que la production locale augmente pour faire baisser le prix et pour ça, il faut faire du protectionnisme en taxant les huiles importés ou les bannir carrément.
J’avais vu le gouvernement qui avait boosté le développement de la culture d’arachide et quelques temps plus tard, on a cette huile qui débarque, comme quoi, quand on met les moyens sur nos ressources, cela peut aller très vite. Donc, c’est une excellente chose et j’espère que cette huile aura le succès commercial qu’elle mérite.
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