Chaque année, le gouvernement commémore la tuerie du 7 février 2009 devant le palais d’Ambotsirohitra qui a fait 28 morts. Mais avec le recul, on peut spéculer que c’est un pattern qu’on avait déjà vu et qu’on connait comme les snipers de Caracas. Utilisé la première fois en 2002 au Venezuela (ce n’est pas la toute première, mais celle qui est la plus connue), l’opposition contre Hugo Chavez fait une manifestation non autorisée et commence à marcher vers le palais présidentiel.
A un moment donné, on a des tirs et plusieurs morts et des blessés dans la foulée. Dans l’heure qui a suivi cette tuerie, les médias occidentaux internationaux relaient la nouvelle en masse et appelle à la démission de Chavez. Une partie de l’armée se rebellera contre Chavez et ce dernier va se rendre aux militaires.
On va l’emmener dans une base et les américains demanderont aux militaires mutins de tuer Chavez. Mais comme ce dernier était lui-même un militaire et très respecté de la Grande Muette, elle refusera de le faire et donc, il s’en est fallu d’un cheveu pour que les américains réussissent leur coup.
Une opposition manipulée par des intérêts étrangers, une marche non autorisée vers le palais présidentiel, des coups de feu dont on ignore l’origine et ensuite, un déferlement médiatique occidental dans l’heure qui suit, dans notre cas, c’est RFI qui a été la grande figure de proue de cette propagande, c’est la copie conforme des snipers de Carracas. Et cette technique a ensuite été utilisé à Sidi Bouzid, ville tunisienne qui a été le point de départ des printemps arabes, printemps entièrement fomenté par les américains. Les snipers étaient également en action à Kiev pendant le Coup d’Etat de Maidan.
Car on doit toujours se poser la question : “A qui profite le crime ?” Vous êtes un régime menacé et vous savez que vous n’avez pas droit à la moindre erreur et donc, vous tirez bêtement sur la foule ? En sachant que tout votre régime peut tomber à cause de ça. Et dans le cas de la tuerie du 7 février, l’armée s’est ensuite retourné contre le régime. Après, ce n’était pas la France qui était derrière ce changement de régime, mais des “intérêts français” qui étaient là bien avant l’indépendance…
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